La réparation d’une mémoire familiale

7 avril 2025

Michel Dongois est membre du CSJR. En septembre dernier, il a participé à la marche de la justice réparatrice sur le thème des gestes réparateurs. Nous ne savions pas le périple qu’il s’apprêtait à vivre. Il avait planifié de se rendre dans le camp de prisonniers où son père, soldat français, avait été emprisonné pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a décidé de décaler la date de son voyage afin de l’amorcer après la marche de la justice réparatrice. Le thème des gestes réparateurs prenait tout son sens dans son projet personnel.
C’est le récit du voyage de Michel et d’Ingrid que nous vous présentons ici.
*Les propos partagés dans ces articles n’engagent que leurs auteurs.

Quand faire mémoire ensemble adoucit le trauma

Ingrid Krause

À l’automne de leur vie, Ingrid Krause et Michel Dongois relatent l’expérience traumatisante des camps de prisonniers de guerre, telle que leurs pères respectifs la leur ont transmise. Durant la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945), Eduard Krause, soldat allemand, a vécu la captivité en Russie. Soldat français, Maurice Dongois connut le même sort en Allemagne.

Permettre d’exprimer ce qui a été vécu, sans apitoiement, contribue déjà à réparer, à guérir la mémoire.

Certains mots de ce récit – expulsés, réfugiés, camps – sont tristement contemporains. Il évoque cependant aussi, avec discrétion, l’espoir, l’entraide et les prises de conscience. L’ouverture vers l’avenir également : le 25 avril 2025, Américains et Russes devraient célébrer cette année encore le Jour de l’Elbe. En rappel de la rencontre d’avril 1945 où, sur les rives de ce fleuve, ils se sont brièvement donné la main.

Découvrez ci-dessous les deux articles de Michel Dongois et Ingrid Krause. Bonne lecture !

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