Appel aux mères qui ont blessé ou n’ont pas su protéger
Vous êtes mère.
Vous avez fait de votre mieux, mais vous regrettez de ne pas avoir pu mieux faire.
Vous avez peut-être blessé, frappé, rejeté votre enfant. Ou encore été absente, silencieuse, ou non protégeante.
Peut-être que votre enfant vous fait des reproches, ou non.
Vous portez en vous du regret, de la culpabilité, des questions sans réponses.
Et si vous aviez la possibilité d’échanger sur votre vécu? Pour comprendre. Pour avancer. Pour rétablir un lien avec vous-même, et amorcer un chemin vers la réparation.
Le CSJR est à la recherche de mères qui reconnaissent et se responsabilisent face à toutes formes de maltraitance ou de négligence envers leur enfant. Sans jugement, nous vous accompagnerons dans un espace de dialogue respectueux, sécuritaire et authentique, pour explorer ce qui s’est passé, ce que vous portez encore, et des avenues de réparation pour vous, et peut-être vers les autres. Nous vous proposerons une démarche de Justice réparatrice avec des personnes qui, quand elles étaient jeunes, ont eu le sentiment de ne pas être protégées par leur mère, d’avoir été maltraitées ou négligées, pour qu’ensemble, vous trouviez un chemin de libération.
Parce qu’on ne peut revenir en arrière, mais qu’on peut avancer autrement … vers l’apaisement.
Si vous souhaitez participer avez des questions, contactez Laurence Laporte, au 438-378-6708 ou au laurencelaporte@csjr.org
Art, justice réparatrice et chemin de guérison
Et si l’art contribuait à la guérison de soi et des autres?
Une quarantaine de personnes, en présence ou en ligne, ont cherché à répondre à la question par un podcast vivant intitulé Quand l’art et la justice réparatrice se rencontrent. L’évènement s’est déroulé le 17 mai à la Maison du développement durable, à Montréal, à l’occasion de la Semaine des personnes victimes et survivantes d’actes criminels. L’événement avait l’appui de Justice Canada.
Trois invités ont alimenté la discussion autour de Catherine Ego, animatrice radio, traductrice et animatrice des ateliers Guérison des mémoires : Geneviève Rioux, écrivaine, doctorante en psychologie et porte-parole du CSJR, Dany Boudreault, comédien, auteur et enseignant, et Marie-Stéphane Rainville, co-présidente du CSJR, qui a participé à une démarche de justice réparatrice.
Un chemin à rebours
Il est possible de rester vivante après un traumatisme si on partage notre expérience à d’autres, fait valoir Geneviève Rioux, qui a été victime d’une tentative de meurtre. L’écriture est un chemin qu’elle a choisi pour relire cette histoire douloureuse et se réapproprier un certain pouvoir sur les événements. Par la parole, l’écriture, le théâtre ou toute autre forme artistique, notre identité est en mouvement, dit-elle, ce qui facilite la sortie du sentiment de survie.
La démarche de justice réparatrice implique toutefois de retourner là où l’on a souffert, car c’est là le chemin. Un chemin à rebours, mouvant et instable, certes. La différence cependant, comme le précise Estelle Drouvin, directrice de l’organisme, c’est que désormais on ne le foule plus seule, mais soutenue et accompagnée, sous le regard bienveillant de la communauté, la justice réparatrice offrant un contexte sécuritaire pour avancer.
Pour Dany Boudreault, le dialogue avec soi, l’autre et le monde constitue la base de toute activité artistique. « La justice réparatrice aussi est une rencontre entre deux humanités. » Au terme d’un long processus, on découvre par exemple qu’un délinquant est souvent une victime non réparée, précise-t-il. Le comédien incarne Rémi Duguay dans la série télévisée Mea Culpa, réalisée par Chantal Cadieux, présente dans l’assistance. Il précise d’ailleurs que grâce à la série, la justice réparatrice s’est faite connaître dans les foyers du Québec. On voit ici que l’on rejoint un grand nombre de personnes par l’art.
Devenu tétraplégique après une agression, le personnage fait face à son agresseur en liberté conditionnelle (David Fraser). Émerge alors, au terme d’une laborieuse démarche, leur commune humanité lorsque, par exemple, ils se découvrent tous deux en prison : l’un captif dans son corps, l’autre freiné dans sa pénible remontée vers la réinsertion sociale. L’expérience de justice réparatrice n’est-elle pas celle « d’une justice cicatrisante », demande Dany Boudreault ? Tout comme l’art, elle a aussi une fonction d’apaisement social.
Réparer, préparer…
Le traumatisme, je l’ai d’abord vécu dans la solitude, relate Marie-Stéphane Rainville, qui a été victime d’un acte criminel. Et puis un jour arrive la justice réparatrice. « Un cadeau plus grand que celui auquel je m’attendais : rencontrer des personnes qui avaient commis des crimes et qui reconnaissaient d’emblée leur responsabilité. Ce que je n’avais jamais vu, entendu et senti auparavant. J’ai rencontré des personnes de bonne volonté et prêtes à faire tout ce qui était en leur pouvoir pour aider les autres personnes qui avaient subi des préjudices. J’ai été entendue vraiment, écoutée. Et j’ai pu poser mes questions, les grandes interrogations qui me restaient. » S’ensuit une reprise progressive de pouvoir sur sa vie, après avoir traversé tout l’arc-en-ciel des émotions. En sachant cependant qu’on ne peut pas déterminer d’avance ce qui apportera un peu de guérison dans nos rapports mutuels.
Et l’art dans tout ça ? L’art, selon Marie-Stéphane, fait de l’espace, amène à respirer et ouvre d’autres portes. Avec l’art, dit-elle, ça me rejoint plus directement, je comprends les choses plus directement.
La créativité a d’ailleurs une place à part entière dans les processus de justice réparatrice, puisque l’art y est utilisé.
Une question est posée : que faire après un traumatisme? Réparer, c’est aussi préparer. Préparer la suite, qui peut inclure l’enjeu du pardon. L’assistance a livré à ce propos des avis contrastés. Pourquoi pardonner si l’agresseur ne le demande pas ? A-t-on vraiment besoin du pardon pour s’apaiser et tourner la page ? L’important, n’est-ce pas d’établir clairement les responsabilités mutuelles ? Un consensus a surgi : pardonner, ce n’est pas oublier. Et selon une personne ayant été victime présente dans la salle, le simple fait d’entrevoir qu’un homme ayant commis un crime a changé peut constituer l’amorce d’une guérison.
Créer un espace pour écouter l’autre autrement, pour se raconter ensemble, voici une voie d’avenir. L’art de la relation humaine ! Dominique, alias Micky McLaughlin, illustre la justice en mouvement à l’aide de l’art numérique. La co-présidente du conseil d’administration du CSJR a exposé ses oeuvres lors de la rencontre. L’artiste y met en valeur le mystère de la métamorphose : je deviens qui je suis en rencontrant l’autre, en partageant nos souffrances. L’art, disait un poète, n’est-il pas le meilleur témoignage que nous pouvons donner de notre dignité ?
Michel Dongois, membre du CSJR
-30-
Le Centre de services de justice réparatrice remercie vivement le Ministère de la justice du Canada pour son soutien financier dans la réalisation de cet événement.
Atelier Dépendances et justice réparatrice
Atelier Dépendances et justice réparatrice
Avez-vous souffert de la dépendance d’un(e) proche, sans qu’un crime ait nécessairement été commis ? Ou reconnaissez vous et regrettez vous d’avoir fait subir à vos proches les conséquences de votre propre dépendance ?
Si vous souhaitez entreprendre une démarche de justice réparatrice en groupe, échanger sur ce sujet dans un esprit de responsabilisation et de réparation, le tout dans un climat d’écoute respectueuse, nous avons une proposition pour vous.
Nous vous invitons à participer à une démarche de justice réparatrice, adaptée selon le modèle du CSJR, et axée sur les blessures liées à des dépendances à des substances (alcool, drogues).
Informations sur l’atelier
Cette rencontre sera animée par deux facilitateurs dans un espace confidentiel et bienveillant. Elle se déroulera sur une fin de semaine :
📅 Date : Samedi 13 septembre et dimanche 14 septembre 2025, de 9h30 à 16h30
📍Lieu : CSJR, situé au 7333 St-Denis à Montréal.
🪙 Coût : Une contribution de 30 $, 50 $ ou 80 $ est suggérée, selon les moyens de chacun et chacune
Inscrivez-vous dès maintenant !
Si cette démarche vous intéresse, merci de vous inscrire dès que possible via le lien suivant. Si vous ne pouvez pas aux dates indiquées, mais que la démarche vous intéresse, vous pouvez nous l’indiquer dans le formulaire d’inscription. Les places sont limitées : 10 personnes.
Atelier – Ruptures familiales et justice réparatrice
Vous avez commis ou subi de la violence ayant entraîné des ruptures familiales ?
Les blessures causées par tous types de violence ne se limitent pas aux événements eux-mêmes. Au-delà des conséquences directes, tant les personnes victimes que les personnes offenseuses sont confrontées aux réactions de leur famille.
Parmi les répercussions les plus douloureuses, on retrouve souvent la rupture avec la famille : qu’il s’agisse d’un éloignement, d’un silence, d’un rejet, d’un jugement ou d’une perte de confiance, les conséquences de la violence dépassent les faits et laissent des marques profondes dans les relations.
Le CSJR propose un nouvel atelier portant sur les ruptures familiales découlant d’un acte criminel, commis ou subi. Accompagnés par deux animateurs, les participants exploreront leurs blessures, les conséquences de ces ruptures et comment entrevoir un chemin de réparation vers un apaisement intérieur — quelle que soit la direction choisie.
Informations pratiques
📅 Dates : Samedi 23 août et dimanche 24 août, de 9h30 à 16h 📍 Lieu : CSJR, 7333 rue St-Denis, Montréal 💰 Coût : Une contribution de 30 $, 50 $ ou 80 $ est suggérée, selon les moyens de chacun et chacune.
Si vous ne pouvez pas participer aux dates indiquées mais que la démarche vous intéresse, vous pouvez nous le mentionner dans le formulaire.
La justice réparatrice, ça marche : rejoignez-nous le 6 septembre !
La justice réparatrice, ça marche : venez marcher avec nous le 6 septembre !
Le CSJR (Centre de services de justice réparatrice) vous invite à prendre part à un évènement unique et porteur de sens : la marche pour la justice réparatrice, le samedi 6 septembre 2025, au parc de la Promenade-Bellerive à Montréal.
Cette marche est bien plus qu’un simple rassemblement. C’est une mobilisation citoyenne pour :
Faire connaître la justice réparatrice et le travail du CSJR
Renforcer les liens au sein de notre communauté
Lever des fonds pour soutenir nos activités
Pourquoi marcher avec nous ?
Parce que la justice réparatrice transforme des vies. Elle permet le dialogue entre des personnes touchées par des violences et des conflits, favorise la responsabilisation, la reconnaissance et la réparation humaine.
En participant, vous contribuez concrètement à faire rayonner ces valeurs dans notre société. Et surtout : vous nous aidez à continuer notre mission !
💙 Objectif 2025 : amasser des fonds pour permettre au CSJR de poursuivre ses activités gratuites pour les victimes, les personnes ayant commis des gestes de violence, et la communauté.
🎯 Chaque don compte ! Le CSJR est un organisme de charité enregistré. Un reçu pour fins d’impôt est émis pour tout don de 20 $ et plus.
🗓️ Samedi 6 septembre 2025 📍 Parc de la Promenade Bellerive, Montréal 🕘 Accueil dès 9h30 au chalet de parc | Départ à 10h00 👣 Parcours de 4.4 km (pauses témoignages) 🥪 Lunch au retour au chalet – Apportez votre lunch !
🌱 Évènement écoresponsable : apportez votre gourde d’eau et un repas sans déchets. 🚗 Co-voiturage possible (inscrire dans le formulaire d’inscription)
Impliquez-vous !
💙 Devenez marcheur·euse ambassadeur·rice Contribuez financièrement à notre campagne en invitant vos proches à marcher ou à donner.
💙 Devenez commanditaire de la marche Associez votre entreprise à une cause inspirante et profitez de notre plan de visibilité. 👉 Consultez notre plan de commandite
Marcher, c’est poser un geste réparateur. Joignez-vous à nous !
Debout : Atelier de mouvement dessin sur le thème de la justice réparatrice
Dans le cadre de la Semaine des victimes et survivants d’actes criminels, nous vous offrons un atelier mouvement-dessin, en collaboration avec la compagnie Montréal Danse et la Société Elizabeth Fry du Québec. Cet atelier est pensé comme un moment où chacune, avec ses expériences et ses particularités propres, peut porter attention à son corps, ses sensations et ses mouvements, dans un espace sécuritaire.
« Debout » ouvre peut-être la possibilité d’être « survivace », d’apparaître, de se délier, de trouver de nouveaux chemins, de reprendre pouvoir et de se réapproprier son corps, son espace, son histoire.
L’atelier débutera par des explorations en mouvements, animées par Rachel Harris, danseuse professionnelle et facilitatrice depuis 2010 pour Montréal Danse/Danse contre la violence. Il se poursuivra avec une période de dessin, guidée par Valérie Descroisselles-Savoie, formée en art-thérapie et intervenante à la Société Elizabeth Fry du Québec.
Détails de l’atelier
👥 Pour qui ? Toutes les femmes intéressées par la proposition de cet atelier, qu’elles soient victimes et/ou judiciarisées, ou non. Aucune expérience en danse, en dessin ou autres compétences spécifiques ne sont requises.
🕘Quand ? Mardi 13 mai 2025, de 18h à 20h00
📍Où ? Dans les locaux du CSJR (7333, rue Saint-Denis, Montréal)
👟 Équipement : Apporter des vêtements confortables pour bouger. Il est possible de danser en chaussettes, mais si vous êtes plus confortables en souliers, apportez des espadrilles ou des souliers confortables.
💲Coût : Contribution volontaire, non obligatoire. Cela contribue à l’organisation de l’atelier.
📝 Inscription : inscription obligatoire (nous vous contacterons par la suite pour confirmer votre participation) Nombre de places : 12
Quelques témoignages de notre atelier de novembre 2024
J’ai vécu cet atelier comme un moment de rencontre avec moi, et entre femmes vulnérables, dans un lieu sécure. Moment de qualité vécu dans la droite ligne du we de guérison des mémoires que je venais de vivre avec le CSJR. Expression corporelle guidée et expression artistique libre: le tout en souplesse avec beaucoup de respect. Ça m’a confirmé sur le chemin que j’en venais de parcourir. Activité à continuer d’offrir absolument! Hélène
It was such a welcoming and supportive environment. I felt I could really open up and I learned so much! I took away with me a feeling of empowerment and confidence. It truly inspired me!! I took away so much! Teresa
En ce qui me concerne, l’expérience a été émouvante. L’atelier de danse fait en sorte de se connecter avec son corps, son ressenti et l’espace autour de soi. Un exercice qui a été quelque peu difficile et a fait remonter beaucoup d’émotions sans que je ne puisse vraiment les contrôler. Un mal nécessaire quelquefois pour soulager un peu son âme. L’atelier de dessin qui a suivi m’a permis de méditer en un certain sens, je me suis concentré sur le traits et les couleurs sur la feuille et pendant quelques minutes j’ai pu un peu oublier ma colère et me connecter avec mon enfant intérieur sans trop de douleur. La bienveillance dans la salle était palpable et elle a sans nul doute contribué à tout cela. Merci encore de m’avoir permis de participer, le chemin de mon apaisement est encore long, sombre et tortueux mais cet atelier l’a un peu éclairé… Nadia
Assemblée Générale Annuelle – 2025
🗓️ Invitation à l’Assemblée générale annuelle du CSJR 🕊️
Le CSJR vous convie à son Assemblée générale annuelle le vendredi 23 mai 2025 à la Maison de Mère Youville, au 138, rue Saint-Pierre, Montréal (Qc) H2Y 2L7.
👉 Dès 17h, nous vous accueillons pour un moment convivial autour d’un potluck. 👉 L’Assemblée générale débutera à 18h30.
C’est l’occasion : • de découvrir nos réalisations de la dernière année, • d’en apprendre plus sur nos projets à venir, • d’échanger avec l’équipe et les membres du conseil d’administration, • et de participer à la vie démocratique du CSJR.
📣 L’AGA est ouverte à toutes et tous. Les membres en règle pourront voter. Il est toujours temps de renouveler votre adhésion ou de devenir membre : Devenir membre
Votre voix compte. Ensemble, continuons de bâtir une société plus juste et réparatrice. 💛
Évènement podcast vivant : quand l’art et la justice se rencontrent
« Une justice qui écoute, une parole qui répare. »
🗓️ Samedi 17 mai 2025 🕒 14h à 16h 📍 Maison du développement durable – 50 Rue Sainte-Catherine, Montréal, QC H2X 3V4 – Métro Saint-Laurent 🧑🦽 accessible aux personnes à mobilité réduite
🔴 Et EN DIRECT sur notre page Facebook Cet événement aura lieu en présentiel à la Maison du développement durable et en ligne en direct sur Facebook live sur notre page. Vous pourrez aussi poser vos questions en ligne.
Dans le cadre de la Semaine des personnes victimes et survivantes d’acte criminel, le Centre de services de justice réparatrice (CSJR) vous invite à une expérience unique : un podcast vivant où art, récits personnels et justice réparatrice s’entrelacent pour ouvrir des chemins de guérison.
🎙️ AU PROGRAMME Ce moment fort prendra la forme d’un enregistrement public durant lequel nos invités s’exprimeront à tour de rôle répondant aux questions de Catherine Ego, notre animatrice, et les questions du public dans la salle et en ligne. Une rencontre vivante et sensible autour de l’expérience humaine de la justice réparatrice.
Venez en apprendre plus sur la justice réparatrice et comment l’art peut aider à transformer des récits et la société.
Avec la participation de :
– Geneviève Rioux, autrice, comédienne et porte-parole du CSJR
Geneviève Rioux est une écrivaine, conférencière et doctorante en psychologie. Survivante d’une tentative de meurtre et d’agression sexuelle, elle dénonce cette violence par l’écriture, véritable exutoire et outil de justice. À travers différents genres littéraires, elle aborde l’adversité, la résilience et le rapport à l’intime. Son premier roman, Même pas morte, sorti en novembre 2024, explore les rouages d’une enquête et la trajectoire d’une victime face au système judiciaire.
Souhaitant transmettre son message à un large public, elle partage ses mots sur scène, en première partie du spectacle de David Goudreault, En marge du texte. Elle est aussi conférencière et donne des ateliers d’écriture tant aux jeunes qu’aux adultes.
Son parcours plus qu’inspirant et son courage l’ont amené à agir aujourd’hui comme porte-parole du Centre de services de justice réparatrice (CSJR).
– Dany Boudreault, comédien
Dany Boudreault est un comédien, auteur et enseignant québécois reconnu pour ses rôles au théâtre, au cinéma et à la télévision. Depuis 2016, Dany Boudreault enseigne l’interprétation à l’École nationale de théâtre du Canada, où il a reçu le prix Bernard-Amyot pour son excellence en enseignement.
Il intervient dans notre évènement pour son rôle dans la série Mea culpa qui aborde le thème de la justice réparatrice au Québec.
Dans la télésérie Mea Culpa, diffusée depuis janvier 2025 sur ICI Télé, Dany Boudreault interprète le personnage de Rémi Duguay, un ancien triathlète devenu tétraplégique à la suite d’une agression violente survenue 25 ans plus tôt. Rémi est l’un des quatre amis d’enfance au cœur de l’intrigue. Le retour du meurtrier de leur amie Vania, après 23 ans de prison, ravive les blessures du passé et met à l’épreuve les relations entre les personnages. Rémi, malgré sa condition, montre une ouverture à la réconciliation.
Dany Boudreault viendra notamment nous partager son expérience de la justice réparatrice en tant qu’interprète dans la série.
– Marie-Stéphane Rainville, co-présidente du CSJR et participante à une démarche de justice réparatrice
Marie-Stéphane Rainville est une figure engagée dans le domaine de la justice réparatrice au Québec. Ancienne orthophoniste, elle a elle-même bénéficié des services du Centre de services de justice réparatrice (CSJR), une expérience qui a profondément influencé son parcours. Touchée par la mission du CSJR, qui vise à créer des ponts et à ouvrir la communication, elle considère que mettre des mots sur l’expérience, sortir du silence, redéfinir des perceptions et entendre l’autre dans sa souffrance sont des étapes essentielles pour se retrouver, guérir et comprendre.
Actuellement, Marie-Stéphane Rainville occupe le rôle de coprésidente du conseil d’administration du CSJR. Dans cette fonction, elle contribue activement à promouvoir les principes de la justice réparatrice, qui privilégie le dialogue et la réparation des torts plutôt que la punition. Elle participe également à des initiatives visant à sensibiliser le public et à offrir des espaces de rencontre pour ceux et celles qui souhaitent entamer un processus de guérison.
– Catherine Ego, animatrice radio
Traductrice littéraire, autrice, performeuse, médiatrice, animatrice de Guérison des mémoires, intervieweuse radio, enseignante… Tout ce que racontent et tissent la parole et la langue la fascine.
Elle a traduit à ce jour une quarantaine d’ouvrages répartis à parts égales entre la fiction (roman, nouvelle, poésie, bande dessinée) et l’essai – notamment un important corpus de littérature inuite et des Premières nations.
Catherine Ego écrit des nouvelles et de la poésie et se produit sur scène pour exalter le texte dans l’oralité. Ses textes ont été publiés dans différentes revues et œuvres de collectifs.
Réalisatrice et animatrice de l’émission Confluents, qui rend compte des réalités autochtones au fil d’entrevues hebdomadaires depuis 2021, elle tient également la barre du balado Les PUL à l’antenne des Presses de l’Université Laval depuis 2024.
Catherine Ego s’investit aussi dans l’organisation et l’animation des ateliers Guérison des Mémoires du Centre de services de justice réparatrice depuis 2016.
Forte de toutes ces expériences, il va s’en dire que nos échanges à venir seront riches !
🍪 Un café-gourmand vous attend sur place, dans une ambiance conviviale propice aux échanges et aux rencontres.
🎟️ Entrée gratuite – inscription requise
🗣️ L’évènement sera en français
Déroulement de l’événement
Pour les personnes présentes à la Maison du développement durable : l’événement aura lieu de 14h à 16h
14h à 14h30 : accueil – Café gourmand et réseautage
14h30 à 15h30 : podcast vivant – échanges animés par Catherine Ego avec nos 3 invités
15h30 à 16h : Café gourmand et réseautage
Pour les personnes inscrites en ligne
Le podcast vivant aura lieu de 14h30 à 15h30. Vous pourrez assister à l’ensemble des échanges avec nos 3 invités, mais le café gourmand … reste à déguster chez vous 😊 Pour suivre l’événement, rendez-vous sur la page Facebook du Centre de services de justice réparatrice . Le Live débutera dès 14h25. Une période de questions du public sera prévue. Vous pourrez poser vos questions en ligne. Assurez-vous d’avoir une bonne connexion Internet pour profiter pleinement de l’expérience.
Qui est le CSJR ? Le Centre de services de justice réparatrice crée des espaces d’expression, d’écoute et de partage entre des personnes et/ou des groupes qui ont été touchés par des situations d’abus et de violences, judiciarisées ou non judiciarisées. Sa raison d’être : Réparer l’avenir ensemble
Cet événement est financé par le Ministère de la Justice du Canada que nous remercierons chaleureusement.