Au moment où nous écrivons ces lignes, les trois premiers épisodes de la série Mea culpa ont été diffusés sur ICI.TOU.TV, qui met en lumière la justice réparatrice au Québec. Profitons-en pour explorer ce qu’est la justice réparatrice, les différents types de rencontres possibles et les services offerts par le CSJR dans ce contexte.
Justice réparatrice : une brève introduction
La justice réparatrice contemporaine a vu le jour au Canada en 1974, en Ontario. Elle repose sur les principes définis notamment par Howard Zehr et vise à créer des espaces de dialogue entre les personnes ayant commis un acte criminel et celles qui en ont été victimes.
Un des fondements de la justice réparatrice, bien mis en avant dans Mea culpa, est le caractère volontaire de la démarche. La série illustre avec justesse le respect du rythme et de la volonté de chacun : personne n’est contraint de participer à un processus de justice réparatrice et chacun le fait pour ses propres raisons.
La justice réparatrice est un processus sérieux et rigoureux qui repose sur des décennies d’expérience et de pratiques éprouvées.
Justice réparatrice : selon les témoignages reçus
Selon la très grande majorité des personnes qui ont participé, ces rencontres, quel qu’en soit l’issue, procurent un certain apaisement. Ce processus permet à chacun de faire face à « l’autre ». Les participants ont l’unique occasion de leur dire ce qu’ils ont sur le coeur, d’être écouté par l’autre, de poser et de trouver réponse à des questions qui parfois n’ont jamais pu être posées. À travers ce dialogue, il devient possible de « boucler la boucle » et de se réapproprier son histoire, chacun en fonction de ses propres besoins. La participation à un processus de justice réparatrice permet de nommer et d’écrire le dénouement de sa propre histoire, d’y donner un sens et de reprendre le pouvoir sur sa vie.
La justice réparatrice à l’écran : ce que montre Mea culpa
Jusqu’à maintenant, dans les trois premiers épisodes de la série, différents scénarios de rencontres de justices réparatrice sont explorés :
La possibilité pour une personne victime, devenue quadriplégique après avoir été jetée d’un pont, de rencontrer l’auteur de cette agression ;
Un père pédophile ayant commis des abus sexuels qui rencontre sa fille ;
Un ancien avocat souhaitant dialoguer avec une personne ayant été victime d’un crime, contre qui il avait plaidé lorsqu’il défendait un client ;
La mère d’un auteur d’homicide souhaitant rencontrer son fils après sa sortie de prison.
La démarche de justice réparatrice permet aux personnages de la série :
De partager les conséquences du crime sur leurs vies ;
De retrouver l’auteur dans un espace sécurisant, encadré par un tiers, plutôt que de le croiser de manière imprévue ;
De verbaliser leurs émotions et de revisiter leur vécu depuis les événements.
Ces scénarios illustrent des rencontres dites de justice réparatrice en crime direct, où la personne contrevenante rencontre sa ou ses victimes directes ou indirectes (par exemple, les proches d’une personne assassinée). Au Québec, ces services sont offerts par le réseau Équijustice et celui de l’ASSOJAQ. Quand il y a incarcération dans un pénitencier fédéral (peine de 2 ans et plus), c’est la Division de la justice réparatrice du Service correctionnel du Canada qui peut proposer une démarche de justice réparatrice.
Et si une rencontre directe n’était pas possible ou souhaitée ?
Quand une rencontre directe n’est pas envisageable ou désirée — en raison d’un décès, d’un éloignement géographique, d’un problème de santé mentale, d’un déni ou d’un non désir de rencontre directe — une alternative existe : la rencontre de justice réparatrice en crime apparenté.
Dans ce cas, les participants ne se connaissent pas, mais sont liés par un même type de crime. À la fin du troisième épisode, on apprend que David Fraser, un auteur d’homicide, incarné par Maxim Gaudette, semble avoir participé à une telle démarche avec un couple qui cherchait réparation après que leur fille fut assassinée.
Ce type de rencontre, développé depuis plus de 20 ans par le CSJR, peut se dérouler en groupe ou en face-à-face. La démarche spécifique du CSJR inclut la présence d’un membre de la communauté, qui représente la société. Ce membre, bien que non directement impliqué, est notamment présent pour témoigner de l’impact du crime sur la collectivité. Ce tiers peut aider par son écoute, sa présence et sa participation à la réparation.
Est-ce que la justice réparatrice aide la personne contrevenante à réduire sa peine ?
Dans la série, on voit bien que la question de la remise de peine n’est pas du tout abordée puisque les personnes contrevenantes (comme le père pédophile ou David Fraser) ont déjà purgé leur peine et ont été libérées. Ce détail reflète un principe fondamental : la justice réparatrice ne vise pas à réduire les peines.
Le processus proposé par le CSJR est complémentaire à la justice pénale. Les personnes contrevenantes qui y participent ont, soit été condamnées et sont en réhabilitation dans la société ou sont actuellement incarcérées dans un pénitencier fédéral.
Les multiples impacts d’un crime
Dans la série, il est intéressant de voir une large gamme d’émotions. Les personnes impliquées, directement ou indirectement par un crime, réagissent de manière unique, reflétant des perspectives variées sur un même évènement. Par conséquent, les besoins qui émergent de ces expériences sont tout aussi diversifiés.
La série met aussi en lumière les conséquences qu’un crime peut avoir sur les personnes victimes (conséquences physiques et psychologiques, comme la peur, les dépendances, etc.) et sur les personnes contrevenantes (sévices en milieu carcéral, difficultés sur le marché du travail, difficulté à renouer des relations interpersonnelles, etc.).
Un merci à l’équipe de Mea culpa
Merci à toute l’équipe de la série Mea culpa, et son auteure Chantal Cadieux, de mettre en lumière la justice réparatrice au Québec.
Pour en savoir plus sur le processus de rencontre de justice réparatrice du CSJR, visitez cette page ou/et notre Foire aux questions.
Soirée de reconnaissance des bénévoles 2025
Pour la troisième année consécutive, nous avons eu le plaisir d’organiser notre fête annuelle de reconnaissance des bénévoles, le jeudi 23 janvier.
C’est avec enthousiasme que 25 personnes, réunissant bénévoles et équipe salariale du CSJR, se sont rassemblées tandis qu’une douce couche de neige se déposait dehors.
Les retrouvailles et les jasettes ont commencé autour de délicieuses boissons sans alcool, offertes par Rachelle Béry de la Petite-Italie et LOCO, épicerie écologique.
Pour calmer notre faim, un magnifique buffet était garni de délicieux mets offerts par nos commanditaires, commerçants du quartier. Le restaurant Le Petit Alep et Lahmajoune nous ont régalés avec leurs plats aux saveurs moyen-orientales : koftas, houmous et lahmajouns, célèbres pizzas arméniennes.
Nous avons aussi voyagé au Mexique grâce au délicieux guacamole et aux nachos du restaurant El Rey del Taco, situé au Marché Jean-Talon, ainsi qu’à la salsa et aux nachos sans déchet de l’épicerie LOCO.
Sans oublier les délicieux légumes de la fruiterie Chez Nino, qui ajoutaient une touche de fraîcheur et de couleur au buffet.
Le mot de bienvenue a été prononcé par Dominique, co-présidente, pour remercier l’engagement et la passion des bénévoles qui dynamisent l’organisme. Puis, Estelle, Chantal et Manon ont partagé les dernières nouvelles du CSJR ainsi que les principaux projets pour l’année, notamment l’accent mis sur la formation et la communication avec la sortie de la série Mea Culpa.
Nous avons ensuite joué à un jeu brise-glace qui nous a permis de mieux nous connaître. Rires, étonnements et révélations ont animé la salle. Chaque personne était invitée à écrire quelque chose d’étonnant sur elle sur un petit papier, puis nous devions deviner qui se cachait derrière chaque anecdote. Ce fut vraiment un bon moment de découverte et de partage.
Place aux desserts ! Nous avons ensuite dégusté de succulents desserts offerts par nos commerçants locaux : les délicieux et originaux beignes de Beigne Habitude. « Les meilleurs beignes que j’ai mangés », a commenté Manon lors de leur dégustation.
Sans oublier les financiers onctueux et délicats de Pain dans les voiles, ainsi que le surprenant et traditionnel pouding aux bleuets de La Fournée des sucreries de l’érable du Marché Jean-Talon.
Enfin, nous avons lancé la désormais célèbre tombola du CSJR ! Chaque bénévole est reparti avec un cadeau offert par nos commerçants locaux : des paquets de café de Ferlucci et de la Brûlerie Aux Quatre Vents, de délicieux pots d’épices et sachets de tisanes d’Épices de Cru, deux certificats pour des cours au studio Surya Montréal, deux certificats-cadeaux du Marché des Saveurs du Québec, trois magnifiques sacs de Juliette & Chocolat pour les gourmands, deux généreux paquets de cosmétiques de la pharmacie Jean Coutu sur Saint-Denis, deux certificats-cadeaux de la Pizzeria Imperium et quatre panettones de l’épicerie Capitol au Marché Jean-Talon. Les sourires et la joie rayonnaient sur le visage de chacune et chacun.
Nous tenons à remercier très très chaleureusement nos 18 commanditaires pour la soirée. Nous sommes fiers de pouvoir mettre en lumière les talents et la générosité de nos commerçants locaux. Un grand merci pour votre soutien !
Soutenez notre mission : Devenez membre du CSJR
Le Centre de services de justice réparatrice (CSJR) a besoin de vous pour continuer à créer des espaces de dialogue, d’écoute et de partage entre des personnes touchées par des situations d’abus et de violence judiciarisées ou non-judiciarisées.
Pourquoi devenir membre du CSJR ?
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Encourager l’accessibilité : Grâce à votre soutien, nous continuons de proposer nos services en partie gratuitement.
Participer à la vie démocratique : En tant que membre, vous aurez le droit de vote à l’Assemblée générale annuelle.
Les niveaux d’adhésion pour 2025
Membre individuel : 30$/an
Membre organisme/institution : 50$/an
Membre honoraire : 100$/an
Un geste qui fait la différence
Les fonds publics sont insuffisants à financer les coûts d’opération de notre organisme alors votre appui est essentiel pour nous permettre de continuer d’offrir des services de qualité.
Merci de contribuer à faire vivre la justice réparatrice avec nous !
Bilan des activités de sensibilisation – Automne 2024
Un des volets essentiels du Centre de services de justice réparatrice (CSJR) est la sensibilisation. Son objectif est de faire connaître la justice réparatrice et les services du CSJR auprès de la population, des futur·e·s intervenant·e·s, des participant·e·s potentiel·le·s, et bien d’autres. Ce volet est crucial, car il donne de la vitalité à nos services.
L’automne dernier, notre équipe a réalisé 14 activités de sensibilisation, incluant des présentations et témoignages auprès de personnes contrevenantes, d’organismes, d’universités et de cégeps.
Nous souhaitons revenir sur ces différentes interventions et vous partager quelques-uns des impacts et retours des personnes qui y ont assisté.
Intervention au pénitencier de Saint-François à Laval (sécurité moyenne)
Le 17 décembre 2024, le CSJR a organisé une projection et une discussion autour du film Je verrai toujours vos visages. Cette fiction française illustre deux types de rencontres de justice réparatrice. L’événement a rassemblé une vingtaine de détenus.
Les participants ont été touchés par la sensibilité des échanges dans le film. Lors des discussions qui ont suivi, des thèmes comme le pardon ont émergé. Certains détenus ont partagé leur difficulté à se pardonner leurs propres actes et se sont reconnus dans les émotions présentées dans le film.
Kamélia, agente de justice réparatrice, a présenté nos services, suscitant l’intérêt de certains pour participer à un processus de justice réparatrice. Des agent·e·s de programme présents ont également pu découvrir ce type de démarche, renforçant la sensibilisation au sein du corps pénitencier.
Présentation à CRIPHASE
Le 30 septembre 2024, le CSJR a présenté ses services à CRIPHASE, auprès d’hommes ayant été abusés sexuellement dans leur enfance. Une dizaine de personnes ont assisté à cette rencontre touchante et émotive. Gilles et Sébastien, anciens participants à des rencontres de justice réparatrice avec le CSJR, ont partagé leurs témoignages inspirants et sincères, offrant une réflexion précieuse sur leur parcours.
Présentation à l’organisme Rebâtir
Le 8 octobre 2024, Kamélia a présenté les services du CSJR devant une quinzaine d’avocat·e·s de l’organisme Rebâtir, qui offre des consultations juridiques gratuites aux victimes de violences sexuelles et conjugales. L’équipe souhaitait mieux comprendre les processus de justice réparatrice pour répondre à une demande croissante de leurs usagers à ce sujet.
Sensibilisation au pénitencier de Cowansville
Le 6 novembre 2024, Kamélia a accompagné une victime ayant participé à une rencontre de justice réparatrice pour témoigner devant 8 détenus du pénitencier de Cowansville. Raoul Lincourt, animateur de rencontres, facilite des ateliers pour faire découvrir la justice réparatrice en milieu carcéral.
Le témoignage de la victime a apporté une dimension humaine aux échanges, remplis de gratitude. Son message de paix et d’espoir a suscité des discussions profondes, renforçant les liens entre les participant·e·s.
Présentation à l’AFPAD
Le 12 novembre 2024, l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues (AFPAD) a reçu Kamélia pour une présentation en format hybride à laquelle une quinzaine de personnes ont participé. Une victime a également offert un témoignage émouvant, décrivant son expérience avec franchise et humanité. Les discussions qui ont suivi ont été riches et engageantes.
Présentations dans les universités et cégeps
Chaque session, le CSJR est invité à intervenir dans des cours universitaires et collégiaux.
Le 20 novembre 2024, nous avons été invités au cours de Pénologie de Chloé Leclerc de l’UdeM, professeure de criminologie. Gilles, qui a participé à deux rencontres de justice réparatrice a offert le récit de son parcours de manière généreuse et transparente après la présentation sur la justice réparatrice de Manon.
Le 26 novembre, Manon et Sylvie ont sensibilisé des étudiant·e·s en délinquance sexuelle au cégep Maisonneuve. Le témoignage de Sylvie concret et poignant a offert une incursion dans le parcours d’une personne ayant été victime d’un acte criminel permettant aux étudiant de comprendre plus amplement l’expérience de la justice réparatrice.
Le 10 décembre, le CSJR est intervenu dans le cours de victimisation sexuelle de Laurence de Montigny. Gilles Gazaille a partagé son parcours de vie et de la justice réparatrice a plus de 100 étudiants en ligne. Bien que cette rencontre se soit faite en ligne, l’émotion et l’impact de son partage était palpable. De nombreux étudiants ont exprimé leur gratitude et leur soutien à la suite de son témoignage. Touchés, ils ont partagé leur espoir et salué le courage qu’il a fallu pour témoigner. Le virtuel n’a pas empêché la création d’une atmosphère bienveillante et sécuritaire. Nous n’arrivions pas à quitter la session, souhaitant prolonger ce moment fort partagé ensemble.
Le 18 décembre, le CSJR a fait une présentation, suivie d’un témoignage dans le cours en présentiel de victimisation sexuelle. Guylaine Courcelles a offert un témoignage dans lequel elle soulignait l’importance de l’art-thérapie dans son parcours, et où l’on admirait sa force et sa dignité tout au long de son processus de vie. Les étudiant·e·s étaient reconnaissants de recevoir ce témoignage inspirant.
Témoignage d’une étudiante ayant assisté à une de nos présentations
« La venue du csjr dans le cadre du cours de victimisation sexuelle au certificat en victimologie de l’UdeM a été le moment le plus marquant de ma session. La présentation de la mission, de la vision et des services du CSJR en matière de justice réparatrice était extrêmement intéressante et éclairante. En plus, nous avons eu l’immense chance d’entendre le témoignage d’une survivante d’agressions sexuelles sur son parcours de réparation avec le CSJR. J’ai été profondément touchée par son histoire et l’immense potentiel de la justice réparatrice en matière de guérison et de mieux vivre ensemble. Je n’oublierai jamais cette expérience. Travaillant moi-même auprès de certaines personnes ayant un vécu de victimisation sexuelle, le CSJR est une ressource précieuse à laquelle je ne manquerai pas de les référer ». Claire Oliver
Table ronde avec la délégation de l’OFQJ
Le 28 novembre 2024, le CSJR a accueilli une délégation française de l’OFQJ, composée de travailleuses sociales, juges, médiatrices, et autres intervenant·e·s. Pour parler de la justice réparatrice au Québec, c’est Chantal Lachance, animatrice et formatrice au CSJR, Marie-Ève Lamoureux, directrice d’Equijustice et Clémence Patot, coordinatrice Justice et Sécurité publique à Femmes Autochtones Québec (FAQ) qui se sont prêtées au jeu. Divers sujets ont été abordés, de la justice autochtone au Québec à la justice réparatrice dans les cas de violence conjugale. Les échanges ont permis de répondre aux nombreuses questions de la délégation, enrichissant les perspectives des deux côtés de l’Atlantique.
Cette riche saison d’activités a permis de faire avancer la mission de sensibilisation du CSJR et de créer des espaces de réflexion et d’échange autour de la justice réparatrice.
Geneviève Rioux, porte-parole du CSJR dans les médias
La porte-parole du Centre de service de Justice Réparatrice dans les médias
Depuis janvier 2024, Geneviève Rioux est la porte-parole du CSJR. En novembre dernier, elle a lancé son premier roman, intitulé Même pas morte. Cette fiction, librement inspirée de son vécu, raconte l’histoire de Steph, une femme laissée pour morte après une tentative de viol et de meurtre, qui se reconstruit peu à peu après ce traumatisme.
Ce polar, publié aux éditions Stanké, a rapidement attiré l’attention des médias. Geneviève a récemment donné plusieurs entrevues pour parler de son ouvrage et de son parcours. Nous vous invitons à découvrir ces entretiens pour mieux comprendre son message et son œuvre littéraire. À chaque occasion, Geneviève met en lumière les services de justice réparatrice du CSJR, et nous lui en sommes profondément reconnaissants.
Geneviève Rioux est doctorante en psychologie et écrivaine. Survivante d’une tentative de meurtre et d’agression sexuelle, elle utilise l’écriture pour dénoncer les violences qu’elle a subies et pour explorer des thèmes comme l’adversité et la résilience.
En plus de son premier roman Même pas morte, elle a publié un recueil de poésie intitulé Survivaces, en collaboration avec David Goudreault. Geneviève transmet également son message à travers des conférences, des performances scéniques, et des ateliers d’écriture, où elle inspire les autres par son courage et sa résilience.
Temps des fêtes
Toute l’équipe du CSJR vous souhaite de belles fêtes de fin d’année emplie de lumière, de sérénité et de paix ! Prenez le temps de vous ressourcer et de prendre soin de vous durant cette période de ralentissement et d’hiver.
Veuillez prendre note que le CSJR sera fermé du 20 décembre au 5 janvier 2025.
Merci à vous toutes et tous pour votre soutien et votre contribution à faire rayonner la justice réparatrice autour de vous en 2024. Nous vous retrouverons avec grand plaisir en 2025 pour continuer à créer des espaces de dialogue, de collaboration et de compréhension dans notre société. Continuons à diffuser et à faire vivre les valeurs de la justice réparatrice : l’écoute, l’empathie, la responsabilisation et la bienveillance autour de nous. L’espoir et la lumière qu’apporte la justice réparatrice est nécessaire pour créer un monde plus en paix.
Rejoignez l’équipe du CSJR ! – POSTE COMBLÉ
Vous avez à cœur de contribuer à une société plus juste et humaine ? Le Centre de services de justice réparatrice (CSJR) est à la recherche d’un(e) adjoint(e) de direction dynamique et organisé(e) pour rejoindre son équipe !
À propos du poste
En tant qu’adjoint(e) de direction, vous jouerez un rôle clé dans le soutien aux activités quotidiennes du CSJR, en étroite collaboration avec la direction générale.
Vos responsabilités incluront la recherche de financement et de partenariats, la gestion administrative ainsi qu’un rôle de soutien à la personne en charge des communications.
Pourquoi rejoindre le CSJR ?
Rejoindre notre équipe, c’est intégrer un milieu de travail bienveillant et dynamique, guidé par des valeurs de respect, d’écoute, de confiance et d’inclusion. Vous aurez l’occasion de faire avancer la mission du CSJR en œuvrant à une société plus humaine et plus en paix, tant sur le plan individuel que collectif.
N’hésitez pas à partager cette opportunité dans votre réseau !
Pour en savoir plus sur l’offre d’emploi, téléchargez l’offre d’emploi détaillée !
Le Centre de Services de Justice Réparatrice lance un appel à candidature pour son conseil d’administration. Nous sommes à la recherche d’une personne désirant agir à titre de trésorier.ère dont le mandat se termine en juin 2025.
Rejoindre le CA du CSJR, c’est non seulement mettre ses compétences et ses expériences à profit d’un projet social innovant, mais c’est aussi rejoindre une communauté qui partage vos valeurs de respect, de confiance, d’écoute et d’inclusion.
Le conseil d’administration est à la recherche d’une personne ayant le profil suivant :
Comptabilité / finance : Participation à l’élaboration du budget, au suivi et la présentation des états financiers, assurer une double signature des dépenses majeures
Gouvernance, gestion stratégique et développement organisationnel
Philanthropie et recherche de financement : Participation et/ou coordination du comité de financement
Une expérience dans le milieu associatif ou une connaissance de la justice réparatrice est un plus, mais pas indispensable. Ce qui compte avant tout, c’est votre désir de contribuer à un changement positif !
Qu’est-ce que cela implique ?
Le CA se rencontre 5 fois par année, en présentiel. Les rencontres se déroulent en français et les membres sont ponctuellement appelés à rejoindre d’autres comités de réflexion en fonction des besoins et des envies de chacun.
Faites vite : la date limite pour nous envoyer votre candidature est fixée au 15 janvier au plus tard ! Pour faire connaître votre intérêt, envoyez une lettre de présentation (CV optionnel) au csjr@csjr.org à l’attention de Marie-Stéphane Rainville, co-présidente.
Le temps vous manque pour vous impliquer au CSJR mais vous connaissez peut-être la perle rare ? Diffusez la bonne nouvelle dans votre réseau !
Pour en savoir plus, téléchargez l’appel de candidature :