Directrice
Estelle Drouvin
Juriste de formation, spécialisée dans le domaine des droits de la personne, Estelle a découvert avec enthousiasme la justice réparatrice en venant s’installer au Québec en 2005. Après 10 ans de lutte contre les traitements inhumains et la torture, et 4 ans à œuvrer pour la paix et la non-violence, elle a accepté de s’engager en 2010 au CSJR, heureuse de pouvoir consacrer ses efforts à la promotion d’une pratique pleine d’avenir.
Agente de services de justice réparatrice
Kamelia Chartrand
Kamélia est une éternelle étudiante : elle est titulaire d’un baccalauréat en droit, d’une mineure en science politique et elle est maintenant étudiante au baccalauréat en sexologie. Elle a débuté sa carrière en tant qu’intervenante auprès des femmes et enfants victimes de violence conjugale. Forte de cette expérience, elle milite aujourd’hui pour une réforme du système de justice, spécialement en matière de violences sexuelles et conjugales. Dans sa pratique et sa vie personnelle, elle a pu constater comment les besoins des victimes et des survivant(e)s ne sont pas toujours répondus par la justice classique, qui se limite à la réparation pécuniaire du civil et aux punitions du pénal. Ainsi, elle croit fermement à l’importance des formes alternatives de justice, notamment la justice réparatrice. Elle a rejoint l’équipe du CSJR en mars 2023 à titre d’agente de justice réparatrice.
Agente de développement de services à la communauté
Manon Mazenod
Manon se joint à l’équipe du CSJR pour soutenir et développer les projets en justice réparatrice. Après une maîtrise en études internationales à l’Université Laval et riche d’expériences professionnelles de chargée de projet notamment en humanitaire, en entrepreneuriat et en développement durable, elle souhaite mettre son savoir-faire et savoir-être au service de la mission du CSJR. Manon souhaite œuvrer pour un monde meilleur et contribuer à créer un monde plus en paix et harmonieux tant à l’échelle individuelle que collective. Les espaces de dialogue, l’humanité et l’inclusivité offerts par le CSJR contribuent selon elle à cette mission.
Animatrice et formatrice
Chantal Lachance
Chantal détient un baccalauréat en travail social et un certificat en toxicomanie. Depuis 1990, elle intervient auprès d’enfants, d’adolescents, de parents et de famille en difficulté, notamment en abus sexuel, en violence familiale et en maltraitance. Elle est également formatrice provinciale en abus sexuel. Elle s’implique au CSJR à titre bénévole dans l’animation des rencontres de justice réparatrice depuis 2012 et rejoint l’équipe de travail à titre de formatrice et de superviseure en septembre 2024. Elle croit que la justice réparatrice permet de créer des espaces où la confiance en soi et en l’autre peut être restaurée et ainsi apaiser la souffrance. Chantal estime que l’implication de la communauté apporte un regard collectif et qu’elle contribue au développement d’une justice sociale
Agent de soutien administratif
Yves Gilbert
Yves a joint le CSJR en tant qu’administrateur en 2009. Il a ensuite occupé le rôle de Trésorier de 2010 à 2020 puis a rejoint l’équipe du CSJR en 2020 en tant qu’agent de soutien administratif. Yves a acquis une solide expérience en administration grâce à son implication en tant qu’administrateur dans différents organismes. De plus, il compte 50 ans d’expériences comme bénévole dans l’organisation des Scouts du Canada en animation et en administration. Durant ces années, il a occupé le poste de président de la Fédération des Scouts du Québec durant 4 ans. Yves souhaite par son engagement social aider la communauté afin de créer un monde meilleur.
Porte-parole du CSJR
Geneviève Rioux
Geneviève Rioux est doctorante en psychologie et écrivaine. Survivante d’une tentative de meurtre et d’agression sexuelle, elle dénonce cette violence par l’écriture, véritable exutoire et outil de justice. À travers différents genres littéraires, elle aborde des thèmes d’actualité comme la femme, l’adversité et la résilience. Elle transmet son message sur scène, donne des conférences et des ateliers d’écriture. Son premier recueil, Survivaces, est paru aux éditions Mémoire d’encrier au printemps 2022, en partenariat avec David Goudreault.
Membres du Conseil d’administration
Marie-Stéphane Rainville, Coprésidente
Ayant été orthophoniste et comme personne ayant bénéficié des services du CSJR, Marie-Stéphane se dit touchée par la mission du CSJR qui est de créer des ponts, d’ouvrir la communication. Selon elle, mettre des mots sur l’expérience, sortir du silence, redéfinir des perceptions, entendre l’autre dans sa souffrance aident à se retrouver, à guérir, à comprendre.
Dominique, Coprésidente
Plus qu’une photo, ce kintsugi est, pour Dominique, un portrait de son expérience et une représentation de son lien avec la raison d’être du CSJR. Riche de sa formation en architecture et de son grand intérêt pour les arts, son objectif est de contribuer à une œuvre beaucoup plus « grande que soi », en laquelle elle croit profondément : “Réparer la toile humaine, dans ses dimensions individuelle et collective, grâce à des rencontres improbables, là où des liens de confiance ont été brisés”. Dominique a eu le privilège de vivre quelques-unes de ces rencontres improbables. Ce fut à chaque occasion, dit-elle, un voyage au cœur de ce que l’humanité a de plus souffrant et de plus grand. Ces échanges l’ont profondément transformé. C’est maintenant à son tour de faire une différence en redonnant au suivant ».
Cindy Lapointe, Vice-Présidente
Criminologue de formation, Cindy a pu à travers son cheminement professionnel, expérimenter l’intervention auprès de personnes incarcérées et de personnes victimes d’actes criminels. Ce sont ces rencontres qui l’ont amené à vouloir s’impliquer au niveau des services de justice réparatrice, une voie qui aurait avantage à être plus emprunter. En parallèle, elle enseigne avec passion au certificat en victimologie de l’Université de Montréal afin d’éveiller l’intérêt des étudiants pour ce volet si particulier de l’intervention psychosociale.
Après vingt ans au sein du CAVAC de Montréal à offrir des services aux personnes victimes d’actes criminels et à leurs proches, elle évolue désormais au sein d’une institution universitaire à titre de conseillère en intervention et en prévention des conflits et de la violence. Cette nouvelle posture lui permet d’agir en amont de la violence et d’intervenir autant auprès d’une personne affectée que d’une personne auteure de violence, d’offrir une possibilité de réparation d’un lien brisé. Son intérêt pour la justice réparatrice a toujours prit une grande place dans sa perspective de soutien tout au long de son parcours et elle s’est joint au conseil d’administration du CSJR en 2018.
France De Blois, Trésorière
France a toujours été très soucieuse des causes reliées à la santé mentale. Poursuivant un certificat en psychologie, elle prône la justice et la paix sociale sous toutes ses formes. Convaincue que la justice réparatrice fait œuvre utile en permettant de dénouer des incompréhensions et des souffrances non exprimées afin de cheminer vers un avenir plus serein, France, CPA et gestionnaire depuis plus de 30 ans se joint à l’équipe du CSJR pour soutenir l’organisme dans sa gestion administrative et sa gouvernance ainsi que le maintien et le développement des relations avec ses partenaires.
Jean-Guy, Secrétaire
Jean-Guy récemment beaucoup reçu du CSJR à travers deux ateliers de guérison des mémoires et il est prêt à redonner. Il a été professeur à la Faculté de théologie de l’Université de Montréal durant 30 ans, après une thèse de doctorat sur l’exclusion des femmes prostituées par l’Église, à partir d’une pratique d’écoute et d’accompagnement de celles-ci. C’était dans les années 1970 avant qu’on parle de « Travail du sexe (TDS) ». Il a organisé des congrès et colloques, publié de nombreux livres et articles, parfois sur des questions sociales mais surtout de traumas individuels liés aux agressions et abus sexuels. Jean-Guy a aussi été membre et parfois président de C.A. en milieux académiques et communautaires. À sa retraite, il a enseigné à l’Université Saint-Paul en Counselling, psychothérapie et spiritualité, et a travaillé un an à Rome sur le problème des abus sexuels dans l’Église catholique sur lequel porte son dernier livre, Une profonde blessure (2020).
Chantal Chartrand
Chantal est née d’un père Québécois et d’une mère Innue de la communauté de Maliotenam. Chantal a plus de 32 années de carrière au gouvernement fédéral. Plus récemment, elle a été agente de libération et de liaison avec Waseskun, agente recruteur autochtone et chargée de projet. Elle détient plusieurs formations sur la multiethnicité et un BAC en sciences sociales par cumul de certificats en criminologie, toxicomanie et intervention auprès des jeunes. C’est aussi dans un continuum de sa carrière qu’elle met à profit ses connaissances de sa culture de ses compétences interculturelles avec l’École de la fonction publique du Canada comme membre associée du Corps enseignant depuis avril 2018. Très active dans la société, elle a œuvré pour les sans-abris autochtones et milite aujourd’hui pour les droits des autochtones. Les causes qui lui tiennent à cœur sont la Justice pour Joyce, la réconciliation et l’itinérance des autochtones.
Mathieu Lavigne
Mathieu Lavigne est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’Université de Montréal. Il est le directeur de Mission chez nous depuis juin 2020, un organisme qui soutient financièrement les communautés chrétiennes en milieu autochtone. Auparavant, il a été agent de sensibilisation au Centre de services de justice réparatrice durant 3 ans, en plus d’avoir animé durant deux saisons l’émission de radio Faire justice autrement, une coproduction du CSJR. Il a aussi été agent de communication à l’Institut de pastorale des Dominicains. Depuis plusieurs années, on peut l’entendre sur les ondes de Radio VM.
Virginie Lecourt
Titulaire d’un PhD en éthique managériale, Virginie Lecourt travaille en
éthique (Éthique organisationnelle et Éthique en recherche) depuis de nombreuses années. Elle s’intéresse particulièrement à la capacité de questionnement éthique en situation complexe. Elle connait le CSJR depuis sa création et croit beaucoup à la pertinence de la mission de ce Centre. La justice réparatrice est aussi pour elle une posture relationnelle intéressante.
Éric Collard
Éric est diplômé en gestion d’entreprises du HEC et cumule plus de vingt ans d’expérience en marketing et en gestion. Passionné par l’humain et la spiritualité, il complète une formation en accompagnement spirituel au Centre le Pèlerin, où il est responsable marketing, après une carrière marquée par des postes de direction dans diverses entreprises privées. Dès ses premiers contacts avec la justice réparatrice, il a été profondément touché par son humanité et l’espérance qu’elle inspire dans un monde qui en a grandement besoin.
Collaborateurs et collaboratrices
Guylaine Martel
Intervenante sociale œuvrant auprès de différentes clientèles et plus spécialement auprès des victimes d’agressions à caractère sexuel, Guylaine a occupé le poste d’agente de développement régional et de formation de 2016 à 2023. Elle collabore aujourd’hui régulièrement avec le CSJR pour partager sa riche expérience et continue d’être animatrice de nos rencontres de justice réparatrice.
Kenny Sajous-Georges
Fort de plus de 10 ans d’expérience à titre d’animateur et formateur, et appuyé par sa formation et pratique en coaching intégral, Kenny est passionné par la connexion humaine profonde, qu’il juge comme essentielle à la création d’un monde meilleur. Il est constamment à l’affût d’outils, de pratiques et de méthodes qui favorisent le maintien et la réparation de la connexion. C’est donc avec enthousiasme qu’il a découvert en 2020 le CSJR et sa capacité à réparer ce que la violence a brisé. Ayant rejoint l’équipe en 2023 en tant qu’Agent de Formation et de Sensibilisation, il a à coeur de contribuer au rayonnement des valeurs et de la mission du Centre de Services de Justice Réparatrice.
Bénévole en charge de la page Facebook du CSJR
Katheleen Landry
Graphiste de formation ayant travaillé à l’accueil de familles endeuillées, Katheleen a découvert les bienfaits des RDV lors de son bénévolat en détention dans le cadre de méditations guidées. Elle fut à la fois touchée par les impacts positifs sur les détenus, que par une « justice réparatrice » qui s’est naturellement opérée en elle lors de ces rencontres. Maintenant établie en France, elle continue de s’occuper à titre bénévole de la page Facebook du CSJR et du compte Twitter de l’organisme.
Un grand merci également aux animateurs(rices) de rencontres de justice réparatrice et à tous nos bénévoles.