La nouvelle ministre de la Justice Wilson-Raybould parle déjà de justice réparatrice. Dans sa première entrevue, accordée à CTV, elle mentionne que la révision des peines minimales imposées par le gouvernement Harper serait une de ses priorités.
En effet, la ministre reconnaît qu’une justice réparatrice serait beaucoup plus efficace que l’imposition de peines strictes d’emprisonnement. Elle aimerait donc instaurer une justice axée sur la prévention, la réhabilitation et la réparation. Étant la première ministre de la Justice d’origine autochtone, ce sujet lui tient vraiment à cœur. Selon elle, sa nomination a une importance symbolique pour les communautés autochtones, d’où la justice réparatrice a pris naissance.
En tant qu’ancienne procureure de la Couronne et chef régional de l’Assemblée des Premières Nations pendant six ans, la ministre Wilson-Raybould a été témoin des effets néfastes d’une justice punitive, une politique « tough on crime » qui a été particulièrement dévastatrice pour les communautés autochtones, surreprésentées dans le système de justice pénale.
Découvrez la lettre de mandat confié à la Ministre par le Premier-Ministre, Justin Trudeau.