Découvrez quelques échos du message transmis par Michael Lapsley lors de sa venue à Montréal début août 2015, à la fois dans les médias, et grâce aux photos prises lors des événements organisés qui ont rassemblé environ 350 personnes. Un passage au Québec mémorable qui, nous l’espérons, ne sera pas le dernier.
MÉDIAS
Lors de son passage, Michael a répondu à 3 entrevues radiophoniques le 31 juillet 2015 (en anglais) et à une entrevue avec le journal La Presse le 6 août 2015 (en français):
- CBC “Daybreak”: https://soundcloud.com/sasha-dyck/father-michael-lapsley-on-cbc-montreal-radio
- CKUT “Morning After”: https://soundcloud.com/sasha-dyck/father-michael-lapsley-on-ckut-radio
- CJAF “Home Drive”: https://soundcloud.com/cjad800/father-michael-lapsley-heart-warming-inspirational-story
- Article dans La Presse du 6 août, intitulé « Soigner la mémoire et guérir du passé », et signé par Sylvie St-Jacques.
BLOGUE
- Gisèle Turcot, d’Antennes de Paix, a publié un billet à la suite de la conférence de Michael Lapsley: « De victime, je suis devenu guérisseur », ainsi qu’un article sur son parcours: « Guérir du passé ».
- Marie-Eve Dorion, bénévole au CSJR, nous donne ci-dessous quelques échos de la soirée:
Le Père Michael Lapsley, fervent militant contre l’apartheid, a été victime, en 1990, d’un attentat à la lettre piégée, qui l’a privé de ses deux mains et d’un œil.
Il nous a rappelé qu’à son arrivée en Afrique du Sud, deux options s’offraient à lui : se cacher derrière la couleur de sa peau, ou utiliser cette dernière pour combattre un système qui allait à l’encontre de ses convictions les plus profondes. Son engagement courageux a eu des conséquences dramatiques. Au lendemain de l’attentat, alors que certains ne voyaient en lui qu’un homme sans mains, d’autres, comme le Cardinal Desmond Tutu, ont su repérer en lui des forces nouvelles nées de cette douloureuse expérience.
L’Institut pour la guérison des mémoires est né en 1998. Que ce soit pour quelque chose que nous avons fait, quelque chose que nous n’avons pas fait, ou simplement pour quelque chose qu’on nous a fait; nous sommes unis dans la souffrance. Le Père Lapsley et son équipe créent des espaces dans lesquels cette souffrance peut être exprimée et entendue pour que des personnes ayant été victimes ne deviennent pas agresseur. Une manière profondément humaine de mettre un terme au perpétuel cycle de la violence.
Ayant participé aux activités de la Commission Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud en 1995, le Père Lapsley s’intéresse à la Commission de même type qui s’est tenue au Canada sur les séquelles des pensionnats résidentiels. Il sait combien la reconnaissance des torts est essentielle ainsi que l’écoute des traumatismes vécus. Il insiste sur le fait que les prochaines années seront cruciales et que les travaux de la Commission doivent être le début d’un long processus de guérison à entreprendre ensemble.
QUELQUES PHOTOS SOUVENIRS