Nous étions une soixantaine de personnes à participer à la soirée animée par Lucie Gravel de l’Aumônerie communautaire de Montréal. Parmi les participants plusieurs organismes communautaires partenaires de l’Aumônerie. Le CSJR était représenté par Raoul Lincourt.
D’entrée de jeu, Lucie a remercié le groupe de pastorale sociale d’Ahuntsic de l’initiative d’inviter des citoyens à cette soirée de réflexion sur les conditions de vie de personnes détenues et les efforts de réhabilitation.
La soirée de deux heures et demie a été divisée en deux parties : questions posées aux deux panelistes et questions avec la salle.
Les principaux éléments qui en ressortent du côté des panelistes, assorties de nombreuses anecdotes fruits de leurs nombreuses années d’accompagnement de détenus à la prison de Bordeaux sont :
- Ce n’est qu’avec la conviction en la capacité de toute personne de se réhabiliter que nous avons fait notre travail. Ce n’est pas parce qu’une personne demeure longtemps en prison qu’elle ne se change pas, ne se réhabilite pas.
- Faire confiance et donner espoir sont deux clés pour redonner de l’humanité aux personnes détenus qui doivent être considérées plus grandes que leurs actes.
- La présence de bénévoles est d’une importance majeure dans la réhabilitation des personnes détenues, car leur engagement généreux crée un climat de confiance propice à un retour à la société.
Pour prolonger la réflexion, rendez-vous sur le site des Souverains anonymes pour entendre diverses émissions radio réalisées depuis trente ans par Mohamed Lofti dont certaines avec la collaboration du Père Jean.