Le projet pilote de justice réparatrice adaptée au trauma collectif relatif aux violences à caractère sexuel (VACS) avance à vitesse grand V !
Au mois de janvier, c’est une trentaine de candidatures qui nous parviennent suite à l’appel de recherche de participant.e.s. S’en suivent une vingtaine d’entrevues réalisées aux mois de janvier et février afin de sélectionner les participant.e.s.
Spécificité de la démarche :
- La présence de professionnel.le.s pour apporter un regard macro sur l’enjeu des VACS comme fait social. Ainsi 4 groupes seront représentés dans cette démarche : personne ayant été victime, personne ayant été auteur, des membres de la communauté et des professionnel.le.s ou représentant.e.s d’institutions ;
- Les participant.e.s ont été sélectionné.e.s pour la diversité des expériences vécues afin d’assurer une certaine représentativité des violences à caractère sexuel dans la société ;
- Une démarche innovante dans son objectif : le dialogue comme outil de transformation sociale. Les participant.e.s exploreront différentes formes de dialogue pour adresser un enjeu personnel au service d’une réflexion sociétale et d’une action collective.
Au mois de mars, 4 rencontres de préparation -pour chacun des groupes: victimes, auteurs, membres de la communauté et professionnel.le.s- ont été réalisées : l’occasion pour les participant.e.s de se rencontrer, de rencontrer les animateur.trice.s et de valider leur engagement à participer à la démarche en grand groupe.
Guylaine Martel et William Henriques ont animé en avril 2 jours de dialogue avec les 16 personnes afin d’explorer le potentiel de transformation sociale d’une telle démarche. Mylène Jaccoud, professeure à l’Université de Montréal, assure le volet de recherche par l’évaluation du projet à travers des entrevues des participant.e.s ainsi que des animateur.trice.s et toutes personnes ayant contribué à la conceptualisation et la réalisation du projet, avant et après la démarche.