Découvrez un billet à la suite du débat politique sur le thème de la sécurité publique du 6 octobre organisé par la Société de criminologie du Québec et l’Association des services de réhabilitation sociale du Québec (ASRSQ), ainsi que les priorités des formations politiques en matière d’aide aux victimes d’actes criminels publiées par l’AQPV.
Billet de Catherine Nadeau, bénévole au CSJR:
Le 6 octobre dernier, le CSJR était présent au débat politique sur le thème de la sécurité publique, organisé par la Société de criminologie du Québec et l’Association des services de réhabilitation sociale du Québec (ASRSQ). Celui-ci était animé par le journaliste Brian Myles, connu pour ses 20 ans au quotidien d’information Le Devoir.
En somme, nous aurons eu droit à un débat courtois sans grande déclaration-choc entre les différents partis s’étant déplacés pour l’occasion (Parti Vert, NPD, Parti libéral et Bloc québécois). Le Parti conservateur a choisi d’être absent du débat, même si le thème de la soirée, la sécurité, est un enjeu majeur de sa plateforme électorale.
Les représentants présents* ont retenu comme objectifs prioritaires:
- la prévention du crime : plusieurs ont parlé d’éducation et de la lutte contre la pauvreté… Le représentant du Parti libéral a insisté de son côté sur l’importance du renseignement.
- et la réhabilitation sociale grâce principalement aux ressources communautaires et aux travailleurs sociaux.
L’objectif de punition, qui semble retenu par le gouvernement actuel, est selon eux, inefficace. Ils ont rappelé les études réalisées qui le prouvent. L’approche québécoise, qui est plus axée sur la prévention et la réhabilitation sociale, a été saluée et plusieurs ont souligné l’importance que l’administration de la justice soit gérée au niveau des provinces.
L’objectif de la réparation, qui était également mentionnée dans la question qui portait sur les objectifs possibles de l’administration de la justice, n’a été retenu par aucun des représentants lors de l’échange.
En rafale, les partis se sont ensuite tous entendus en défaveur de la peine de mort, de la privatisation des prisons ainsi que des peines minimales obligatoires. Néanmoins, le représentant du parti Libéral fut le seul à se positionner clairement pour la prison à vie ainsi qu’en faveur de la contestée Loi anti-terroriste C-51.
Au final, même si aucune plateforme des partis politiques présents au débat ne fait état de leurs différentes visions à l’égard de la réhabilitation sociale, les différentes approches présentées au cours de cette rencontre politique ont ravivé un peu d’espoir au sein du milieu communautaire.
*Noms des différents représentants présents:
- Cyrille Giraud, candidat dans la circonscription de Laurier-Ste Marie, pour le Parti vert
- Hans Marotte, candidat dans la circonscription de Saint-Jean, pour le Nouveau Parti démocratique (NPD)
- Mario Beaulieu, candidat dans la circonscription de la Pointe-de-l’île, pour le Bloc québécois
- Michel Picard, candidat dans la circonscription de Montarville, pour le Parti libéral
Questionnaire soumis par l’Association québécoise Plaidoyer-Victimes aux formations politiques pour découvrir leurs priorités en matière d’aide aux victimes d’actes criminels.
Vous retrouverez le questionnaire de l’AQPV en cliquant ici. Il est aussi possible de le consulter dans sa version anglaise.
Voici les réponses reçues des formations politiques en date d’aujourd’hui :
- Bloc Québécois (BQ) – Cliquez ici.
- Nouveau Parti démocratique du Canada (NPD) – Cliquez ici.
- Parti libéral du Canada (PLC) – Cliquez ici.
- Parti vert du Canada (PVC) – Cliquez ici.
- Parti conservateur du Canada (PCC) – À venir
Les réponses du Parti conservateur du Canada seront publiées directement sur le site web de l’AQPV dès qu’elles nous seront transmises.