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    Renouer avec l’espérance : des rencontres de justice réparatrice sur les abus au sein de l’Église

    Renouer avec l’espérance : des rencontres de justice réparatrice sur les abus au sein de l’Église 

    La société québécoise a connu une rupture rapide et profonde avec l’Église durant la Révolution tranquille. Beaucoup de blessures liées à cette époque sont restées silencieuses ou enfouies. Par ailleurs, des abus commis par des prêtres ou des religieux ont fait l’objet de poursuites judiciaires sous forme de recours collectif mais sans qu’un espace de dialogue soit nécessairement créé.  

    Dans une société en transformation, où les liens entre foi, mémoire et identité sont complexes, il est temps d’ouvrir un espace de vérité et d’écoute. Le CSJR vous invite à revisiter ce passé dans le cadre d’une démarche de justice réparatrice axée sur la guérison collective. 

    • Vous avez été blessé·e par un prêtre, des membres d’une communauté religieuse ou travaillant dans une Église, des représentants d’Église ? 
      Par des paroles, des gestes, un silence, une absence ou un abus spirituel ? 
      Vous portez en vous une douleur liée à votre expérience dans un cadre religieux  
    • Vous reconnaissez et regrettez des abus au sein d’Églises, que vous en ayez commis directement ou à titre de représentants ? 

    Vous souhaitez accueillir la parole de personnes blessées, dans une attitude humble et responsable. 

    La justice réparatrice propose un chemin humain et respectueux, où les personnes blessées peuvent partager leur histoire, être entendues et reconnues. Ces rencontres ne cherchent pas à effacer le passé, mais à le traverser avec dignité, dans un climat de confiance, de confidentialité et d’humanité. 

    Pourquoi participer ? 
    • Pour faire entendre votre voix dans un cadre sécuritaire et bienveillant 
    • Pour cheminer vers une forme de réparation, à votre rythme 
    • Pour briser le silence et contribuer à une mémoire collective plus juste 
    Un appel au courage et à la guérison 

    Ces rencontres sont ouvertes à toutes les personnes qui portent en elles des blessures liées à l’Église, quelles qu’elles soient. Que vous soyez croyant·e ou non, actif·ve ou en rupture, votre expérience compte. Ensemble, créons un espace où la souffrance peut être reconnue, et où l’espérance peut naître. 

    📍 Lieu : Joliette
    📅 Dates : Samedis 25 octobre, 1er, 8 et 22 novembre 2025 (possiblement aussi le 29 novembre)
    Horaire : À déterminer
    🚗 Co-voiturage possible
    👥 Places limitées à 10 personnes

    Pour vous inscrire ou manifestez votre intérêt, cliquez ici.  

    ℹ️- Plus d’informations auprès d’Estelle Drouvin, estelledrouvin@csjr.org, 514-933-3737 poste 1 

    La réparation d’une mémoire familiale

    Michel Dongois est membre du CSJR. En septembre dernier, il a participé à la marche de la justice réparatrice sur le thème des gestes réparateurs. Nous ne savions pas le périple qu’il s’apprêtait à vivre. Il avait planifié de se rendre dans le camp de prisonniers où son père, soldat français, avait été emprisonné pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a décidé de décaler la date de son voyage afin de l’amorcer après la marche de la justice réparatrice. Le thème des gestes réparateurs prenait tout son sens dans son projet personnel.
    C’est le récit du voyage de Michel et d’Ingrid que nous vous présentons ici.
    *Les propos partagés dans ces articles n’engagent que leurs auteurs.

    Quand faire mémoire ensemble adoucit le trauma

    Ingrid Krause

    À l’automne de leur vie, Ingrid Krause et Michel Dongois relatent l’expérience traumatisante des camps de prisonniers de guerre, telle que leurs pères respectifs la leur ont transmise. Durant la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945), Eduard Krause, soldat allemand, a vécu la captivité en Russie. Soldat français, Maurice Dongois connut le même sort en Allemagne.

    Permettre d’exprimer ce qui a été vécu, sans apitoiement, contribue déjà à réparer, à guérir la mémoire.

    Certains mots de ce récit – expulsés, réfugiés, camps – sont tristement contemporains. Il évoque cependant aussi, avec discrétion, l’espoir, l’entraide et les prises de conscience. L’ouverture vers l’avenir également : le 25 avril 2025, Américains et Russes devraient célébrer cette année encore le Jour de l’Elbe. En rappel de la rencontre d’avril 1945 où, sur les rives de ce fleuve, ils se sont brièvement donné la main.

    Découvrez ci-dessous les deux articles de Michel Dongois et Ingrid Krause. Bonne lecture !

    Atelier – Guérison des Mémoires – Avril 2025

    Du 25 au 27 avril 2025, le Centre de services de justice réparatrice (CSJR) organise un atelier Guérison des mémoires à Granby. Cet atelier unique offre un espace bienveillant pour toutes les personnes qui portent en elles des blessures du passé et souhaitent amorcer un cheminement vers l’apaisement et la réconciliation.

    Pourquoi participer ?

    Nous sommes tous porteurs d’expériences de vie marquées par des événements qui ont laissé des traces, que ce soit sur le plan personnel, familial ou collectif. Inspiré des principes de la justice réparatrice, l’atelier Guérison des mémoires propose une démarche qui permet d’explorer ces blessures en profondeur, dans un cadre structuré et sécurisant.

    Grâce à des moments de partage, d’écoute et d’expression créative, les participants sont invités à raconter leur histoire dans un esprit de respect et de confiance. Ce processus favorise une meilleure compréhension de soi et des autres, et ouvre la voie à un sentiment de libération et de reconstruction.

    Un atelier reconnu à travers le monde

    Développé en Afrique du Sud par Michael Lapsley, fondateur de l’Institut Healing of Memories, l’atelier Guérison des mémoires est aujourd’hui proposé dans plusieurs pays à travers l’Afrique, l’Asie, l’Europe et l’Amérique. Depuis 2016, le CSJR l’offre au Québec afin de permettre aux personnes de réconcilier leur histoire et avancer avec plus de sérénité.

    Sa formule

    L’atelier est constitué de temps de partages et d’écoute, de créativité et de rencontres.

    Regroupant 24 personnes, il est proposé en format d’une fin de semaine (du vendredi soir au dimanche après-midi) en pension complète dans un lieu propice au recueillement (des mini-ateliers peuvent également se donner en virtuel). L’atelier inclut une rencontre de suivi 3 mois plus tard pour se revoir et regarder ensemble le chemin parcouru depuis. Un atelier phase II est aussi proposé par la suite.

    Coût de l’atelier

    Coût suggéré pour un atelier en présentiel : 495 $

    Le prix comprend l’atelier, l’hébergement et la nourriture
    Toutefois, si les frais s’avéraient un obstacle à votre participation, sachez que nous ne refusons personne pour des questions financières. Vous pouvez contribuer à la hauteur de vos moyens.

    Inscrivez-vous dès maintenant !

    Les places étant limitées, nous vous invitons à réserver votre place dès aujourd’hui.
    Pour plus d’informations ou pour vous inscrire :


    « Même pas morte » de Geneviève Rioux : un roman bouleversant 

    Deux membres du CSJR ont récemment terminé la lecture du nouveau roman Même pas morte de Geneviève Rioux, porte-parole du CSJR. Tous deux ont été soufflés par l’écriture poignante, précise et profondément humaine de l’autrice. Ils ont beaucoup aimé ce roman et le recommandent vivement. Ils partagent ici leurs impressions sur cette lecture marquante. 

    *Les propos partagés sont ceux de leurs auteurs et non du CSJR. 

    L’avis de Raoul, animateur de rencontres de justice réparatrice 

    « Quel talent pour nous tenir en haleine dans le cadre d’une agression d’une rare violence suivie d’une enquête policière abondamment exploitée ! Elle nous en apprend tellement plus que ce que nous pensons savoir sur ces deux sujets. 

    Tout cela s’inscrit dans un contexte d’analyse fine et de réflexion approfondie sur les séquelles d’un choc post-traumatique. Tout au long du récit, elle décrit toute la gamme des émotions qui en découlent, comme une « saine » colère, le désarroi face à la découverte de l’identité de son agresseur – un proche –, ce qui la fait passer du doute à la terreur. 

    C’est une écriture d’un style direct, cru, qui s’atténue progressivement sans complètement disparaître au fil du déroulement de l’histoire. Une astuce d’écriture la sert bien : elle adresse fréquemment des réflexions et commentaires à son agresseur, inconnu dans un premier temps, puis soupçonné ensuite. 

    Une fois ces commentaires émis, on ne peut s’empêcher de se demander : comment a-t-elle pu écrire ce roman en sachant qu’il découle de sa propre expérience si traumatisante ? 

    Cela met en lumière une force exceptionnelle. 

    Je ne peux m’empêcher de penser que cette œuvre d’écriture a aussi pu contribuer à « exorciser » ses propres souffrances. 

    Je cite deux phrases qui, pour moi, cristallisent son ouverture de cœur dans ce sens : 

    « Le plus difficile n’est pas d’être courageuse, mais d’être vulnérable. » 

    « Je pense sincèrement que les gens qui font des choses horribles doivent obtenir une sentence pour leurs actes. Mais je crois que personne ne devrait être seul dans sa vie… » 

    Raoul Lincourt conseille ce roman autant pour son suspense que pour les apprentissages qu’il offre sur ce type d’agression, le fonctionnement de la police et du système judiciaire, sans oublier l’IVAC. La façon dont ces derniers points sont abordés aide à se réconcilier avec les bavures qui ont pu être entendues. 

    L’avis de Dominique, co-présidente du CSJR 

    Je viens de terminer Même pas morte. Ouf ! Quel récit ! Quel souffle dans l’écriture ! Que de trouvailles stylistiques ingénieuses, comme celle d’appeler son agresseur « Toé » avant de connaître son nom, celle de parler d’elle à la troisième personne, ou encore ces phrases simples, courtes, directes… 

    Les premières pages sont presque insoutenables (en tout cas pour mon petit cœur fragile qui se tient généralement loin des thrillers d’horreur). Lorsque l’on survit à ces premiers chapitres, ce qui m’a frappée tout au long du récit, c’est la dignité et l’humanité du personnage principal qui, à chaque instant, affiche autant sa vulnérabilité que sa force et sa soif de vivre dans la dignité. J’ai lu ces lignes comme un long « NON » à la mort, « NON » à la résignation. 

    Comment survivre à une telle agression ? Comment survivre à une telle trahison ? En partie par la parole et par l’écriture, comme ultimes armes de résistance, comme moyens de dire : « Non, tu n’auras pas ma peau, et c’est moi qui aurai le dernier mot. » 


    N’hésitez pas à vous procurer le roman de Geneviève Rioux, disponible dans toutes les librairies aux éditions Stanké. Pensez à acheter local et québécois en l’achetant directement sur le site de l’éditeur ou chez LesLibraires.ca

    À découvrir : le tout nouveau portfolio du CSJR

    À découvrir : le tout nouveau portfolio du CSJR ! 📖

    Plongez au cœur de notre mission et de nos services à travers ce portfolio entièrement repensé. Vous y découvrirez notre mission, nos fondements, l’impact de nos activités, ainsi que des témoignages inspirants de personnes ayant bénéficié de nos services.

    Un grand merci à Céline Bonte pour la mise en page ! 🙌

    Colloque « Partir des marges pour rebâtir la confiance »

    Le CSJR au colloque « Partir des marges pour rebâtir la confiance » !

    Nous sommes ravi·es d’annoncer la participation de notre collègue Laurence à cet événement incontournable qui abordera la question des violences sexuelles chez les femmes immigrantes à statuts précaires.

     📅 Date : 21 février 2025

     🚩Lieu : Drummondville

    Ce colloque, organisé en partenariat avec plusieurs acteurs engagés, offrira un espace de réflexion intersectorielle et interdisciplinaire autour des enjeux, obstacles et meilleures pratiques pour améliorer la prévention et le soutien aux victimes.

    Au programme : tables rondes, échanges, conférences et réseautage pour explorer ensemble des solutions innovantes.

    ► Inscription et détails ici : https://www.eventbrite.ca/…/colloque-partir-des-marges…

    Atelier Dépendances et justice réparatrice

    Atelier Dépendances et justice réparatrice

    Avez-vous souffert de la dépendance d’un(e) proche, sans qu’un crime ait nécessairement été commis ? Ou reconnaissez vous et regrettez vous d’avoir fait subir à vos proches les conséquences de votre propre dépendance ?

    Si vous souhaitez entreprendre une démarche de justice réparatrice en groupe, échanger sur ce sujet dans un esprit de responsabilisation et de réparation, le tout dans un climat d’écoute respectueuse, nous avons une proposition pour vous.

    Nous vous invitons à participer à une démarche de justice réparatrice, adaptée selon le modèle du CSJR, et axée sur les blessures liées à des dépendances à des substances (alcool, drogues).

    Informations sur l’atelier

    Cette rencontre sera animée par deux facilitateurs dans un espace confidentiel et bienveillant. Elle se déroulera sur une fin de semaine :

    • 📅 Date : Samedi 14 juin et dimanche 15 juin 2025, de 9h30 à 16h30
    • 📍 Lieu : CSJR, situé au 7333 St-Denis à Montréal.
    • 🪙 Coût : Contribution volontaire

    Inscrivez-vous dès maintenant !

    Si cette démarche vous intéresse, merci de vous inscrire dès que possible via le lien suivant. Si vous ne pouvez pas aux dates indiquées, mais que la démarche vous intéresse, vous pouvez nous l’indiquer dans le formulaire d’inscription.
    Les places sont limitées : 10 personnes.

    Mea culpa et la justice réparatrice au Québec

    Au moment où nous écrivons ces lignes, les trois premiers épisodes de la série Mea culpa ont été diffusés sur ICI.TOU.TV, qui met en lumière la justice réparatrice au Québec. Profitons-en pour explorer ce qu’est la justice réparatrice, les différents types de rencontres possibles et les services offerts par le CSJR dans ce contexte. 

    Justice réparatrice : une brève introduction 

    La justice réparatrice contemporaine a vu le jour au Canada en 1974, en Ontario. Elle repose sur les principes définis notamment par Howard Zehr et vise à créer des espaces de dialogue entre les personnes ayant commis un acte criminel et celles qui en ont été victimes. 

    Un des fondements de la justice réparatrice, bien mis en avant dans Mea culpa, est le caractère volontaire de la démarche. La série illustre avec justesse le respect du rythme et de la volonté de chacun : personne n’est contraint de participer à un processus de justice réparatrice et chacun le fait pour ses propres raisons. 

    La justice réparatrice est un processus sérieux et rigoureux qui repose sur des décennies d’expérience et de pratiques éprouvées.  

    Justice réparatrice : selon les témoignages reçus 

    Selon la très grande majorité des personnes qui ont participé, ces rencontres, quel qu’en soit l’issue, procurent un certain apaisement. Ce processus permet à chacun de faire face à « l’autre ». Les participants ont l’unique occasion de leur dire ce qu’ils ont sur le coeur, d’être écouté par l’autre, de poser et de trouver réponse à des questions qui parfois n’ont jamais pu être posées. À travers ce dialogue, il devient possible de « boucler la boucle » et de se réapproprier son histoire, chacun en fonction de ses propres besoins. La participation à un processus de justice réparatrice permet de nommer et d’écrire le dénouement de sa propre histoire, d’y donner un sens et de reprendre le pouvoir sur sa vie.  

    La justice réparatrice à l’écran : ce que montre Mea culpa 

    Jusqu’à maintenant, dans les trois premiers épisodes de la série, différents scénarios de rencontres de justices réparatrice sont explorés : 

    • La possibilité pour une personne victime, devenue quadriplégique après avoir été jetée d’un pont, de rencontrer l’auteur de cette agression ; 
    • Un père pédophile ayant commis des abus sexuels qui rencontre sa fille ; 
    • Un ancien avocat souhaitant dialoguer avec une personne ayant été victime d’un crime, contre qui il avait plaidé lorsqu’il défendait un client ; 
    • La mère d’un auteur d’homicide souhaitant rencontrer son fils après sa sortie de prison. 

    La démarche de justice réparatrice permet aux personnages de la série : 

    • De partager les conséquences du crime sur leurs vies ; 
    • De retrouver l’auteur dans un espace sécurisant, encadré par un tiers, plutôt que de le croiser de manière imprévue ; 
    • De verbaliser leurs émotions et de revisiter leur vécu depuis les événements. 

    Ces scénarios illustrent des rencontres dites de justice réparatrice en crime direct, où la personne contrevenante rencontre sa ou ses victimes directes ou indirectes (par exemple, les proches d’une personne assassinée). Au Québec, ces services sont offerts par le réseau Équijustice et celui de l’ASSOJAQ. Quand il y a incarcération dans un pénitencier fédéral (peine de 2 ans et plus), c’est la Division de la justice réparatrice du Service correctionnel du Canada qui peut proposer une démarche de justice réparatrice. 

    Et si une rencontre directe n’était pas possible ou souhaitée ? 

    Quand une rencontre directe n’est pas envisageable ou désirée — en raison d’un décès, d’un éloignement géographique, d’un problème de santé mentale, d’un déni ou d’un non désir de rencontre directe  — une alternative existe : la rencontre de justice réparatrice en crime apparenté

    Dans ce cas, les participants ne se connaissent pas, mais sont liés par un même type de crime. À la fin du troisième épisode, on apprend que David Fraser, un auteur d’homicide, incarné par Maxim Gaudette, semble avoir participé à une telle démarche avec un couple qui cherchait réparation après que leur fille fut assassinée. 

    Ce type de rencontre, développé depuis plus de 20 ans par le CSJR,  peut se dérouler en groupe ou en face-à-face. La démarche spécifique du CSJR inclut la présence d’un membre de la communauté, qui représente la société. Ce membre, bien que non directement impliqué, est notamment présent pour témoigner de l’impact du crime sur la collectivité. Ce tiers peut aider par son écoute, sa présence et sa participation à la réparation. 

    Est-ce que la justice réparatrice aide la personne contrevenante à réduire sa peine ?

    Dans la série, on voit bien que la question de la remise de peine n’est pas du tout abordée puisque les personnes contrevenantes (comme le père pédophile ou David Fraser) ont déjà purgé leur peine et ont été libérées. Ce détail reflète un principe fondamental : la justice réparatrice ne vise pas à réduire les peines.  

    Le processus proposé par le CSJR est complémentaire à la justice pénale. Les personnes contrevenantes qui y participent ont, soit été condamnées et sont en réhabilitation dans la société ou sont actuellement incarcérées dans un pénitencier fédéral. 

    Les multiples impacts d’un crime 

    Dans la série, il est intéressant de voir une large gamme d’émotions. Les personnes impliquées, directement ou indirectement par un crime, réagissent de manière unique, reflétant des perspectives variées sur un même évènement. Par conséquent, les besoins qui émergent de ces expériences sont tout aussi diversifiés. 

    La série met aussi en lumière les conséquences qu’un crime peut avoir sur les personnes victimes (conséquences physiques et psychologiques, comme la peur, les dépendances, etc.) et sur les personnes contrevenantes (sévices en milieu carcéral, difficultés sur le marché du travail, difficulté à renouer des relations interpersonnelles, etc.). 

    Un merci à l’équipe de Mea culpa 

    Merci à toute l’équipe de la série Mea culpa, et son auteure Chantal Cadieux, de mettre en lumière la justice réparatrice au Québec. 

    Contactez-nous pour toutes questions. 

    Pour en savoir plus sur le processus de rencontre de justice réparatrice du CSJR, visitez cette page ou/et notre Foire aux questions

Centre de services de justice réparatrice | 7333 rue Saint Denis, Montréal Qc H2R2E5 | 514 933-3737 | csjr@csjr.org 

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