Vous avez perdu un être cher, enfant ou adulte, suite à un homicide. Cette douleur et cette quête de sens vous habitent au quotidien.
Le Centre de justice réparatrice (CSJR) offre un cadre sécuritaire et empreint d’humanité dans le but de nommer, questionner, et être entendu par une personne ayant commis un crime apparenté, qui reconnaît son geste et en assume la responsabilité.
Ces rencontres, avec un vis-à-vis ou en groupe, impliquent également la présence d’un membre de la communauté, qui se veut un témoin social de la violence. Impliqué indirectement, il représente les membres de l’entourage, de leur quartier ou de la société.
Les processus de justice réparatrice sont libres et volontaires, jamais imposés, mais plutôt proposés avec respect aux personnes qui ressentent le besoin d’aller plus loin dans leur cheminement.
Si cette démarche vous interpelle, nous sommes disponibles pour en discuter, à votre rythme.
► Contactez-nous à csjr@csjr.org ou 514 933-3737
Dans le cadre de la Semaine de justice réparatrice, nous vous invitons à un moment de rencontre bienveillant à travers le mouvement. Cet atelier est proposé en collaboration avec Montréal Danse.
Debout est une invitation à habiter son corps autrement — à écouter ses sensations, à se relier à soi et aux autres dans un espace sécuritaire et respectueux.
Inspiré par les mots de Geneviève Rioux porte-parole du Centre de services de justice réparatrice, ce thème ouvre des chemins possibles vers la reprise de pouvoir, la réappropriation de son corps et de son histoire.
L’atelier débutera par une exploration guidée en mouvement, animée par Hoor Malas, chorégraphe, interprète et facilitatrice sensible et bienveillante pour Danse contre la violence / Montréal Danse.
Nous conclurons avec un moment de partage facultatif, pour déposer un mot, une sensation ou un geste issu du mouvement.
Cet atelier est pensé pour le mieux-être et un moment de présence à soi — il ne constitue pas un espace thérapeutique, mais offre un temps d’intégration ensemble, en douceur.
Si un besoin d’accompagnement plus personnel se présente, nous serons heureuses de vous orienter vers des ressources adaptées.
L’atelier s’adresse à toute personne intéressée, qu’elle/iel ait vécu ou non une situation de judiciarisation et/ou de victimisation. Aucune expérience préalable en danse n’est requise.
Ces critères ont été définis en collaboration avec les partenaires afin de répondre aux besoins spécifiques de certaines survivantes.
Quelques témoignages de notre atelier de novembre 2024 …
J’ai vécu cet atelier comme un moment de rencontre avec moi, et entre femmes vulnérables, dans un lieu sécure. Moment de qualité vécu dans la droite ligne du we de guérison des mémoires que je venais de vivre avec le CSJR. Expression corporelle guidée et expression artistique libre : le tout en souplesse avec beaucoup de respect. Ça m’a confirmé sur le chemin que j’en venais de parcourir. Activité à continuer d’offrir absolument!
Hélène
It was such a welcoming and supportive environment. I felt I could really open up and I learned so much! I took away with me a feeling of empowerment and confidence. It truly inspired me!! I took away so much!
Teresa
En ce qui me concerne, l’expérience a été émouvante. L’atelier de danse fait en sorte de se connecter avec son corps, son ressenti et l’espace autour de soi. Un exercice qui a été quelque peu difficile et a fait remonter beaucoup d’émotions sans que je ne puisse vraiment les contrôler. Un mal nécessaire quelquefois pour soulager un peu son âme. L’atelier de dessin qui a suivi m’a permis de méditer en un certain sens, je me suis concentré sur le traits et les couleurs sur la feuille et pendant quelques minutes j’ai pu un peu oublier ma colère et me connecter avec mon enfant intérieur sans trop de douleur. La bienveillance dans la salle était palpable et elle a sans nul doute contribué à tout cela. Merci encore de m’avoir permis de participer, le chemin de mon apaisement est encore long, sombre et tortueux mais cet atelier l’a un peu éclairé…
Nadia
L’Aumônerie communautaire de Montréal (l’ACM), un partenaire de longue date du CSJR, célèbre cette année son 30e anniversaire.
Fondée il y a 30 ans, l’Aumônerie a pour mission d’accompagner et de soutenir la réintégration sociale des personnes judiciarisées, ainsi que les personnes touchées par le crime, dans une perspective de justice réparatrice. Pour ce faire, elle offre des services tels que des groupes confessionnels, des maisons d’hébergement ainsi qu’un centre de jour, pour permettre à ces personnes d’avoir de l’écoute, du soutien et des repères dans leur parcours de réintégration.
L’Aumônerie mise particulièrement sur la construction de liens humains pour aider les personnes en réintégration sociale. Ils organisent chaque semaine des jeux, des activités ainsi que des dîners pour leur permettre de créer des liens, et leur apprendre comment vivre en communauté. Leurs valeurs sont la dignité, l’accueil inconditionnel, l’autodétermination, l’engagement bénévole et nourrir la vie spirituelle. Le centre croit fermement qu’une ambiance de paix et d’amour est très importante dans un processus de réinsertion sociale. 
L’ACM est coordonnée par une équipe dédiée et passionnée, composée notamment de Laurent Champagne, Michel Dunn et d’un réseau de bénévoles engagés.

L’ACM encourage ses participants à s’engager dans un processus de justice réparatrice pour réparer le tort fait aux victimes. Pour encourager ce processus, l’Aumônerie de Montréal travaille en collaboration avec le CSJR depuis plusieurs années déjà. Nous partageons des valeurs et objectifs communs : réparer les torts causés aux victimes, soutenir la réhabilitation des personnes judiciarisées et favoriser des rencontres de justice réparatrice qui ouvrent la voie à la compréhension.
Le CSJR est fier de collaborer à cette belle mission depuis de nombreuses années et nous souhaitons chaleureusement un joyeux 30e anniversaire à l’ACM !
Lundi 27 octobre, pour souligner ses 30 ans de mission, l’ACM organisait un dîner avec ses résidents et partenaires. Estelle et Manon étaient présentes pour l’occasion. Un beau moment de célébration et de reconnaissance s’est dessiné avec toutes les personnes présentes. Certains membres fondateurs de l’ACM étaient présents comme Pierre Desroches et René Gagnon ainsi que l’un des fondateurs du CSJR, David Shantz. Merci pour cette belle invitation et un grand merci à toute l’équipe de l’ACM pour leur collaboration !





Nous vous annonçons avec joie que notre porte-parole, Geneviève Rioux, est finaliste du prix littéraire Janette Bertrand 2025 ! Cette reconnaissance souligne l’impact et la sensibilité de son œuvre, qui ont su toucher profondément le jury.

Le prix Janette Bertrand est remis lors du Salon du Livre de Montréal pour honorer l’œuvre et l’héritage de Janette Bertrand. À travers ce prix, le Salon rend hommage à son engagement pour le combat envers l’égalité des sexes, l’autonomie des femmes et la lutte contre les violences de genre, en récompensant des œuvres littéraires qui incarnent ces valeurs essentielles. La remise du prix se fera au Salon du livre de Montréal, qui se déroule du 19 au 23 novembre 2025.
Nous souhaitons féliciter Geneviève Rioux de la part de toute l’équipe du CSJR, pour cette nomination. À travers son livre, elle aborde des sujets importants pour tous ceux et celles qui souhaitent se reconstruire à travers sa singularité d’écriture poignante.
Nous invitons toutes les personnes qui le peuvent à venir rencontrer Geneviève lors de cet événement annuel incontournable. Si vous n’avez pas encore lu le livre de Geneviève Rioux, c’est le moment idéal pour le découvrir ! Vous pouvez vous le procurer dès maintenant chez Éditions Stanké ou auprès de votre librairie locale via Les Libraires.
Pour en apprendre plus sur Geneviève Rioux, vous pouvez aller visionner l’épisode 23 du podcast Pis après?, ou elle nous raconte son cheminement et son histoire. Écoutez l’épisode ici : https://www.youtube.com/watch?v=97z0_JiUO5I
Pour la Semaine de la justice réparatrice, nous nous associons avec le Musée des Beaux-arts de Montréal pour vous offrir un atelier artistique.
Que raconte notre parcours de vie personnel ? Où en sommes-nous ? Comment nos trajectoires se croisent-elles sur les plans personnel, familial, social ou culturel ? Qu’est-ce qui nous rassemble, qu’est-ce qui nous distingue ? Cet atelier est une invitation à ralentir pour apprécier quelques œuvres du musée, à discuter de ce qu’elles évoquent en nous et à laisser libre cours à notre créativité. Qu’elles soient petites ou grandes, farfelues ou simples, vous repartirez avec vos créations.
La première partie de l’atelier sera une visite dans les galeries du Musée dans la collection d’Art international ancien à moderne et dans la collection des Arts du Tout-Monde et la seconde, une espace pour créer.
Cette activité s’inscrit parmi les activités de la Semaine de la justice réparatrice du CSJR et sera animée par un médiateur-ice culturel.le du MBAM et en compagnie de Manon Mazenod du CSJR.
Pour toutes questions, n’hésitez pas à contacter Manon : manonmazenod@csjr.org/(438)493-4733.
Rejoignez-nous pour partager un moment convivial et solidaire sous le signe de la justice réparatrice !
Le vendredi 21 novembre, nous avons le plaisir de vous inviter à participer à une Soirée communautaire mémorable afin de clôturer ensemble la Semaine de la justice réparatrice. Cette soirée est organisée avec plusieurs de nos partenaires en réhabilitation sociale. 
Lors de cette soirée, nous vivrons un moment unique et rare : deux participants à une même rencontre de justice réparatrice en crime apparenté (personne victime et personne contrevenante liées par le même type de crime) témoigneront de leur expérience. Nous assisterons à des témoignages bouleversants et à des cheminements transformateurs !
 Lieu : Église Ste-Louise-de-Marillac (entrée au 2857, rue de Bruxelles – sous-sol)
 Lieu : Église Ste-Louise-de-Marillac (entrée au 2857, rue de Bruxelles – sous-sol)
 Heure : à partir de 17h à 21h
 Heure : à partir de 17h à 21h
Programme de la soirée :
Coût : Une contribution de 10 à 15 $ est suggérée afin de nous aider à couvrir les frais du buffet.
Réserver sa place : Inscrivez-vous avant le 17 novembre par courriel à acmontreal@hotmail.com ou téléphone au (514) 978-8881.
Pour qui ? Cette activité s’adresse à toutes et tous, que vous ayez été victime, que vous ayez été condamné pour un crime ou que vous soyez des citoyens intéressés par la justice réparatrice.
N’hésitez pas à contacter Manon pour toute question : manonmazenod@csjr.org/(438)-493-4733.
Nous remercions sincèrement le député Andrès Fontecilla pour son soutien financier dans l’organisation de nos activités pour la Semaine de la Justice réparatrice.
Vous êtes mère.
Vous avez fait de votre mieux, mais vous regrettez de ne pas avoir pu mieux faire.
Vous avez peut-être blessé, frappé, rejeté votre enfant. Ou encore été absente, silencieuse, ou non protégeante.
Peut-être que votre enfant vous fait des reproches, ou non.
Vous portez en vous du regret, de la culpabilité, des questions sans réponses.
Et si vous aviez la possibilité d’échanger sur votre vécu? Pour comprendre. Pour avancer. Pour rétablir un lien avec vous-même, et amorcer un chemin vers la réparation.
Le CSJR est à la recherche de mères qui reconnaissent et se responsabilisent face à toutes formes de maltraitance ou de négligence envers leur enfant. Sans jugement, nous vous accompagnerons dans un espace de dialogue respectueux, sécuritaire et authentique, pour explorer ce qui s’est passé, ce que vous portez encore, et des avenues de réparation pour vous, et peut-être vers les autres. Nous vous proposerons une démarche de Justice réparatrice avec des personnes qui, quand elles étaient jeunes, ont eu le sentiment de ne pas être protégées par leur mère, d’avoir été maltraitées ou négligées, pour qu’ensemble, vous trouviez un chemin de libération.
Parce qu’on ne peut revenir en arrière, mais qu’on peut avancer autrement … vers l’apaisement.
Si cela vous interpelle, ou pour avoir plus d’informations, nous vous invitons à remplir ce formulaire de contact : https://forms.office.com/Pages/ResponsePage.aspx?id=HCg2eQkw3Eag3kXvt4YmK2g8hResMClFre_Sq16JoatURTk2WTNNUlFOTDdQNEw1RjZVTFg4MUlPTi4u
Si vous souhaitez participer avez des questions, contactez Laurence Laporte, au 438-378-6708 ou au laurencelaporte@csjr.org
En septembre dernier, le CSJR a eu le plaisir de proposer trois événements pour faire rayonner plus amplement la justice réparatrice.
Samedi 6 septembre, une trentaine de participants ont participé à la deuxième édition de la Marche pour la justice réparatrice. L’événement visait à faire connaître la mission du CSJR et à tisser des liens au sein de la communauté. La matinée a été ponctuée d’échanges autour de la justice réparatrice : activité brise-glace à deux et partage en petits groupes de gestes de réparation que nous avons reçu, offert ou dont nous avons été témoins. Pour l’occasion, des personnes incarcérées ou l’ayant été ont été mobilisés par une bénévole du Comité de la marche pour participer à leur façon à cet événement en confectionnant une banderole avec le slogan « La justice réparatrice, ça marche ! ». Ils ont été touchés par cette invitation à participer et étaient présents à travers leur art. Se retrouver autour des valeurs communes de la justice réparatrice au grand air fait un grand bien.
L’an prochain, le CSJR aura 25 ans alors nous vous donnons rendez-vous pour la 3ème édition de la marche !





Le mercredi 24 septembre a eu lieu le Café Justice réparatrice et paix dans le cadre des Journées de la Paix, une initiative du Réseau pour la paix et l’harmonie sociale. Nous avons proposé à notre communauté un avant-midi inspirant pour comprendre comment la justice réparatrice contribue à la paix. Manon, agente de communication et de sensibilisation au CSJR a tout d’abord présenté « En quoi la justice réparatrice contribue à la paix individuelle et collective ? ». Puis Kim, une ancienne participante à une rencontre de justice réparatrice, est venue témoigner de son parcours de justice réparatrice et de l’impact de cette expérience dans sa vie personnelle mais aussi interpersonnelle et comment cela a contribué à l’amener vers plus de paix. Malgré le fait que l’activité a dû se dérouler en ligne, nous avons toutes et tous été touchés par le témoignage bouleversant et profond de Kim qui a participé à une démarche de justice réparatrice.
Merci Kim pour ce témoignage touchant. Nous tenons également à remercier tous les participants ainsi que notre partenaire le Réseau pour la paix et l’harmonie sociale.

Pour souligner la Journée Vérité et Réconciliation, le CSJR a eu le plaisir de participer au BBQ communautaire et de soutenir le Centre de justice des premiers peuples de Tiohtià:ke/Montréal lors d’une cérémonie de changement de saison jeudi 25 septembre au Square Saint-Louis. Une belle cérémonie de gratitude a été menée par deux aînés autochtones, Jean et Delbert, pour l’equinox de l’automne. Après un BBQ chaleureux, animé par des chants et danses autochtones, des survivants des pensionnats et de rapt ont témoigné de leur histoire poignante et de leur chemin de résilience.
Merci au Centre de justice des premiers peuples de Tiohtià:ke/Montréal pour sa collaboration.




Nous espérons que vous avez apprécié ces activités et qu’à travers elles, vous avez plus amplement compris et expérimenté les valeurs de la justice réparatrice qui peuvent aussi être vécues au quotidien.
Prochaines activités :
Plus d’activités seront communiquées prochainement …