Les 21 et 22 novembre derniers avait lieu le Symposium national sur la Justice réparatrice dans la magnifique ville d’Halifax. Cette année, le format du symposium était un tant soit peu différent. Effectivement, les organisateurs ont alloué une importante période du symposium à la tenue de Cercle de dialogue. L’ensemble des participants du Symposium national étaient séparés en différents groupes afin de partager sur la justice réparatrice au Canada. Nous avons, entre autres, abordés les sujets suivants : Comment faire progresser la Justice réparatrice ; pourquoi miser sur la Justice réparatrice ? ; quels sont les défis et opportunités dans le contexte actuel de la justice réparatrice ?
Le cercle auquel je participais était enrichi par la présence de membres de la communauté Mi’kmaw de la Nouvelle-Écosse, en plus d’un représentant des Forces de l’Ordre, des agents de probations, des travailleurs sociaux, etc. Tous des personnes qui contribuent à promouvoir et dispenser des services d’ordre réparateurs à travers le Canada. J’étais d’autant plus choyé qu’à titre de membre du CSJR j’ai pu constater combien les services que dispensent ce dernier comble un besoin important dans notre société.
Au terme du Symposium national, je crois qu’il est tout à fait approprié d’affirmer que nous sommes à un point charnière aujourd’hui au Canada en termes de justice réparatrice. La Commission de Vérité et Réconciliation du Canada en plus de la lettre de mandat du ministre de la Justice et procureur générale du Canada font mention directe à la Justice réparatrice et crée un momentum que nous nous devons de saisir. La justice réparatrice bénéficie actuellement d’un forum important, à nous membre du Centre de Services de Justice Réparatrice de promouvoir les bienfaits de notre organisation et démontrer à quel point le CSJR est un leader québécois en la matière.
Chose certaine, je serai du prochain Symposium National sur la Justice Réparatrice qui aura lieu du 19 au 21 novembre 2017 à Ottawa. Un rendez-vous à ne pas manquer.
Marie-Ève Dorion, étudiante à Halifax en justice réparatrice, représentait le CSJR au Symposium.