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    L’été au CSJR

    Après une année emplie de projets en justice réparatrice, l’équipe du CSJR prendra une pause bien méritée cet été. C’est donc un mois de juillet au ralenti qui approche.
    C’est Yves Gilbert qui assurera la permanence du CSJR au mois de juillet. Pour toutes urgences, veuillez le contacter par courriel tresorerie@csjr.org.

    Nous avons le plaisir de vous annoncer que notre collègue Kamélia a donné naissance à une magnifique petite fille en santé ! Les deux se portent à merveilles. Nous leur souhaitons beaucoup d’amour!

    C’est Laurence Laporte qui remplacera Kamélia durant son congé de maternité. Laurence a déjà travaillé pour le CSJR auparavant et nous sommes ravies qu’elle puisse reprendre ses dossiers.
    N’hésitez pas à consulter notre page équipe pour découvrir plus amplement le profil de Laurence.

    Nous vous souhaitons à toutes et tous un magnifique été !

    Naissance et présentation de l’atelier Opération découverte de la justice réparatrice

    Cet article s’inscrit dans une série de 2 articles sur le l’atelier Opération découverte de la justice réparatrice proposé par le CSJR dans les pénitenciers du Québec depuis 2023.

    Le CSJR est présent depuis 25 ans dans certains pénitenciers du Québec par le biais des rencontres de justice réparatrice réunissant des personnes ayant commis un acte criminel, des personnes ayant été victimes d’un acte criminel similaire et des membres de la communauté.

    Dans un but de sensibilisation et de conscientisation, le CSJR a également proposé des ateliers, Sur le Chemin de la réparation à des groupe de détenus. Cette démarche se déroulait sur plusieurs semaines et s’adressait à des groupes d’une dizaine de personnes. Ils ont été offerts, principalement de 2016 à 2019, dans les pénitenciers du CFF et de la Macaza, grâce aux aumôniers, Alain Ferron et Marie-Eve Binet.

    En 2023, Raoul Lincourt a décidé de reprendre le flambeau dans une démarche allégée, en le nommant : atelier Opération découverte de la justice réparatrice (JR). Six autres ateliers ont été offerts depuis dans différents pénitenciers du Québec. Les prises de conscience des participants et leurs commentaires sur ces ateliers sont très positifs et encourageants.

    En quoi consiste ces ateliers ?

    Les ateliers Opération découverte de la JR ont pour but de sensibiliser les personnes détenues à l’existence des services de justice réparatrice au Québec. Ils consistent en une série de quatre rencontres individuelles ou de groupe, selon le format et les conditions de rencontre (virtuelles ou présentielles), suivie d’une rencontre bilan trois mois plus tard.

    Ces rencontres visent à présenter les principes de justice réparatrice, ainsi qu’à aider les personnes détenues à mieux se connaître et à approfondir leur sens des responsabilités face à elles-mêmes et aux autres. Ces ateliers peuvent aussi les amener à avancer sur leur chemin de réparation face aux événements vécus.

    La genèse de ce nouvel atelier

    En décembre 2021, Raoul Lincourt, animateur de rencontre de justice réparatrice et ancien président du CSJR, a été contacté par Alain Ferron, directeur régional des services d’aumônerie du Québec. Il lui a fait part d’un besoin de services de justice réparatrice par les aumôniers du pénitencier de Port-Cartier.

    Grâce à ses connaissances et expériences en justice réparatrice, et en se basant sur l’atelier Sur le chemin vers la réparation, Raoul a élaboré un nouvel atelier pour répondre aux besoins des aumôniers dans leur accompagnement auprès des détenus.

    Premier atelier Opération découverte de la justice réparatrice et ses suites

    En raison de la distance et de la disponibilité des équipements technologiques du pénitencier de Port-Cartier, l’atelier a été offert en virtuel à l’été 2023 auprès d’un détenu qui avait souhaité entreprendre la démarche. Un aumônier a participé aux rencontres pour pouvoir accompagner le participant avant, pendant et après le processus.

    Il est important que les participants soient accompagnés en justice réparatrice, car celle-ci peut nous amener à des prises de conscience et réflexions profondes. Être accompagné est donc important pour accueillir et faire face à ce qui va émerger.

    Le participant s’est bien investi tout au long de l’atelier. À l’issue de l’atelier, il s’est dit très satisfait du cheminement, à un tel point qu’il a émis le désir de participer à une rencontre de justice réparatrice.

    Il a tellement été convaincu par les bienfaits de cet atelier qu’il a lui-même persuadé trois autres détenus de participer à l’atelier. Une nouvelle série d’ateliers devait ainsi avoir lieu avec ces participants à l’été 2024, mais compte tenu des feux de forêt, les détenus ont dû être évacués. Deux nouveaux participants ont pris part à cet atelier en février et mars 2025 et deux autres ateliers sont à venir. Les besoins pour cet atelier sont donc bien réels.

    Compte tenu des bons résultats du premier atelier offert à la prison de Port-Cartier, des demandes ont émergé auprès des aumôniers de la prison de Drummonville. Trois nouveaux participants étaient prêts à s’engager dans ce processus, accompagnés par l’aumônier. De plus, Raoul a ajouté la présence d’un représentant de la communauté afin qu’un citoyen participe à la démarche et contribue à la dynamique de groupe, un rôle important dans la justice réparatrice pour le CSJR.

    La formule de cet atelier tenu en mars-avril 2024 était quelque peu différente de la première itération : en présentiel au lieu de virtuel et en groupe plutôt qu’en individuel. L’avantage du groupe – une démarche que le CSJR connaît bien dans ses rencontres de justice réparatrice – est l’encouragement que les uns portent aux autres, ainsi que l’effet d’influence positive et de miroir que cela procure.

    À l’issue de ce second atelier, les résultats étaient très encourageants :

    • Un des participants a fait les premières démarches pour participer à un processus de rencontre de justice réparatrice ;
    • Un autre participant a élaboré tout un argumentaire sur l’intérêt de participer à l’atelier de découverte de la justice réparatrice, motivant quatre nouvelles personnes à y participer.

    Cet engouement a conduit à l’organisation d’un second atelier de groupe à la prison de Drummonville en mai et juin 2024 avec trois participants.

    Il peut arriver également que des personnes extérieures viennent témoigner dans le groupe, comme par exemple, des personnes ayant été victimes qui ont déjà entrepris une démarche de JR. Un moment fort de la démarche, mais qui n’est pas systématique.  

    À noter que ces ateliers sont offerts de manière bénévole par Raoul Lincourt. Un grand merci à lui et aux partenaires du CSJR !

    Si vous souhaitez soutenir la tenue de ces ateliers et les autres activités inspirantes du CSJR, n’hésitez pas à faire un don. Cela nous aidera à rendre pérenne la belle mission du CSJR.


    Le prochain article de la série portera sur les impacts de l’atelier.

    Appel aux mères qui ont blessé ou n’ont pas su protéger  

    Vous êtes mère.

    Vous avez fait de votre mieux, mais vous regrettez de ne pas avoir pu mieux faire.

    Vous avez peut-être blessé, frappé, rejeté votre enfant. Ou encore été absente, silencieuse, ou non protégeante.

    Peut-être que votre enfant vous fait des reproches, ou non.

    Vous portez en vous du regret, de la culpabilité, des questions sans réponses.

    Et si vous aviez la possibilité d’échanger sur votre vécu?  Pour comprendre. Pour avancer. Pour rétablir un lien avec vous-même, et amorcer un chemin vers la réparation.

     

    Le CSJR est à la recherche de mères qui reconnaissent et se responsabilisent face à toutes formes de maltraitance ou de négligence envers leur enfant.  Sans jugement, nous vous accompagnerons dans un espace de dialogue respectueux, sécuritaire et authentique, pour explorer ce qui s’est passé, ce que vous portez encore, et des avenues de réparation pour vous, et peut-être vers les autres. Nous vous proposerons une démarche de Justice réparatrice avec des personnes qui, quand elles étaient jeunes, ont eu le sentiment de ne pas être protégées par leur mère, d’avoir été maltraitées ou négligées, pour qu’ensemble, vous trouviez un chemin de libération.

    Parce qu’on ne peut revenir en arrière, mais qu’on peut avancer autrement … vers l’apaisement.

    Si cela vous interpelle, ou pour avoir plus d’informations, nous vous invitons à remplir ce formulaire de contact : https://forms.office.com/Pages/ResponsePage.aspx?id=HCg2eQkw3Eag3kXvt4YmK2g8hResMClFre_Sq16JoatURTk2WTNNUlFOTDdQNEw1RjZVTFg4MUlPTi4u

    Si vous souhaitez participer avez des questions, contactez Laurence Laporte, au 438-378-6708 ou au laurencelaporte@csjr.org

    Art, justice réparatrice et chemin de guérison

    Et si l’art contribuait à la guérison de soi et des autres?

    Une quarantaine de personnes, en présence ou en ligne, ont cherché à répondre à la question par un podcast vivant intitulé Quand l’art et la justice réparatrice se rencontrent. L’évènement s’est déroulé le 17 mai à la Maison du développement durable, à Montréal, à l’occasion de la Semaine des personnes victimes et survivantes d’actes criminels. L’événement avait l’appui de Justice Canada.

    Trois invités ont alimenté la discussion autour de Catherine Ego, animatrice radio, traductrice et animatrice des ateliers Guérison des mémoires : Geneviève Rioux, écrivaine, doctorante en psychologie et porte-parole du CSJR, Dany Boudreault, comédien, auteur et enseignant, et Marie-Stéphane Rainville, co-présidente du CSJR, qui a participé à une démarche de justice réparatrice.

    Un chemin à rebours

    Il est possible de rester vivante après un traumatisme si on partage notre expérience à d’autres, fait valoir Geneviève Rioux, qui a été victime d’une tentative de meurtre. L’écriture est un chemin qu’elle a choisi pour relire cette histoire douloureuse et se réapproprier un certain pouvoir sur les événements.
    Par la parole, l’écriture, le théâtre ou toute autre forme artistique, notre identité est en mouvement, dit-elle, ce qui facilite la sortie du sentiment de survie.

    La démarche de justice réparatrice implique toutefois de retourner là où l’on a souffert, car c’est là le chemin. Un chemin à rebours, mouvant et instable, certes. La différence cependant, comme le précise Estelle Drouvin, directrice de l’organisme, c’est que désormais on ne le foule plus seule, mais soutenue et accompagnée, sous le regard bienveillant de la communauté, la justice réparatrice offrant un contexte sécuritaire pour avancer.

    Pour Dany Boudreault, le dialogue avec soi, l’autre et le monde constitue la base de toute activité artistique. « La justice réparatrice aussi est une rencontre entre deux humanités. » Au terme d’un long processus, on découvre par exemple qu’un délinquant est souvent une victime non réparée, précise-t-il. Le comédien incarne Rémi Duguay dans la série télévisée Mea Culpa, réalisée par Chantal Cadieux, présente dans l’assistance. Il précise d’ailleurs que grâce à la série, la justice réparatrice s’est faite connaître dans les foyers du Québec. On voit ici que l’on rejoint un grand nombre de personnes par l’art.

    Devenu tétraplégique après une agression, le personnage fait face à son agresseur en liberté conditionnelle (David Fraser). Émerge alors, au terme d’une laborieuse démarche, leur commune humanité lorsque, par exemple, ils se découvrent tous deux en prison : l’un captif dans son corps, l’autre freiné dans sa pénible remontée vers la réinsertion sociale. L’expérience de justice réparatrice n’est-elle pas celle « d’une justice cicatrisante », demande Dany Boudreault ? Tout comme l’art, elle a aussi une fonction d’apaisement social.

    Réparer, préparer…

    Le traumatisme, je l’ai d’abord vécu dans la solitude, relate Marie-Stéphane Rainville, qui a été victime d’un acte criminel. Et puis un jour arrive la justice réparatrice. « Un cadeau plus grand que celui auquel je m’attendais : rencontrer des personnes qui avaient commis des crimes et qui reconnaissaient d’emblée leur responsabilité. Ce que je n’avais jamais vu, entendu et senti auparavant. J’ai rencontré des personnes de bonne volonté et prêtes à faire tout ce qui était en leur pouvoir pour aider les autres personnes qui avaient subi des préjudices. J’ai été entendue vraiment, écoutée. Et j’ai pu poser mes questions, les grandes interrogations qui me restaient. » S’ensuit une reprise progressive de pouvoir sur sa vie, après avoir traversé tout l’arc-en-ciel des émotions. En sachant cependant qu’on ne peut pas déterminer d’avance ce qui apportera un peu de guérison dans nos rapports mutuels.

    Et l’art dans tout ça ? L’art, selon Marie-Stéphane, fait de l’espace, amène à respirer et ouvre d’autres portes. Avec l’art, dit-elle, ça me rejoint plus directement, je comprends les choses plus directement.

    La créativité a d’ailleurs une place à part entière dans les processus de justice réparatrice, puisque l’art y est utilisé.

    Une question est posée : que faire après un traumatisme? Réparer, c’est aussi préparer. Préparer la suite, qui peut inclure l’enjeu du pardon. L’assistance a livré à ce propos des avis contrastés. Pourquoi pardonner si l’agresseur ne le demande pas ? A-t-on vraiment besoin du pardon pour s’apaiser et tourner la page ? L’important, n’est-ce pas d’établir clairement les responsabilités mutuelles ? Un consensus a surgi : pardonner, ce n’est pas oublier. Et selon une personne ayant été victime présente dans la salle, le simple fait d’entrevoir qu’un homme ayant commis un crime a changé peut constituer l’amorce d’une guérison.

    Créer un espace pour écouter l’autre autrement, pour se raconter ensemble, voici une voie d’avenir. L’art de la relation humaine ! Dominique, alias Micky McLaughlin, illustre la justice en mouvement à l’aide de l’art numérique. La co-présidente du conseil d’administration du CSJR a exposé ses oeuvres lors de la rencontre. L’artiste y met en valeur le mystère de la métamorphose : je deviens qui je suis en rencontrant l’autre, en partageant nos souffrances. L’art, disait un poète, n’est-il pas le meilleur témoignage que nous pouvons donner de notre dignité ?

    Michel Dongois, membre du CSJR

    -30-

    Le Centre de services de justice réparatrice remercie vivement le Ministère de la justice du Canada pour son soutien financier dans la réalisation de cet événement.

    Atelier Dépendances et justice réparatrice

    Atelier Dépendances et justice réparatrice

    Avez-vous souffert de la dépendance d’un(e) proche, sans qu’un crime ait nécessairement été commis ? Ou reconnaissez vous et regrettez vous d’avoir fait subir à vos proches les conséquences de votre propre dépendance ?

    Si vous souhaitez entreprendre une démarche de justice réparatrice en groupe, échanger sur ce sujet dans un esprit de responsabilisation et de réparation, le tout dans un climat d’écoute respectueuse, nous avons une proposition pour vous.

    Nous vous invitons à participer à une démarche de justice réparatrice, adaptée selon le modèle du CSJR, et axée sur les blessures liées à des dépendances à des substances (alcool, drogues).

    Informations sur l’atelier

    Cette rencontre sera animée par deux facilitateurs dans un espace confidentiel et bienveillant. Elle se déroulera sur une fin de semaine :

    • 📅 Date : Samedi 13 septembre et dimanche 14 septembre 2025, de 9h30 à 16h30
    • 📍 Lieu : CSJR, situé au 7333 St-Denis à Montréal.
    • 🪙 Coût : Une contribution de 30 $, 50 $ ou 80 $ est suggérée, selon les moyens de chacun et chacune

    Inscrivez-vous dès maintenant !

    Si cette démarche vous intéresse, merci de vous inscrire dès que possible via le lien suivant. Si vous ne pouvez pas aux dates indiquées, mais que la démarche vous intéresse, vous pouvez nous l’indiquer dans le formulaire d’inscription.
    Les places sont limitées : 10 personnes.

    Atelier – Ruptures familiales et justice réparatrice

    Vous avez commis ou subi de la violence ayant entraîné des ruptures familiales ?

    Les blessures causées par tous types de violence ne se limitent pas aux événements eux-mêmes. Au-delà des conséquences directes, tant les personnes victimes que les personnes offenseuses sont confrontées aux réactions de leur famille.

    Parmi les répercussions les plus douloureuses, on retrouve souvent la rupture avec la famille : qu’il s’agisse d’un éloignement, d’un silence, d’un rejet, d’un jugement ou d’une perte de confiance, les conséquences de la violence dépassent les faits et laissent des marques profondes dans les relations.

    Le CSJR propose un nouvel atelier portant sur les ruptures familiales découlant d’un acte criminel, commis ou subi. Accompagnés par deux animateurs, les participants exploreront leurs blessures, les conséquences de ces ruptures et comment entrevoir un chemin de réparation vers un apaisement intérieur — quelle que soit la direction choisie.


    Informations pratiques

    📅 Dates : Samedi 23 août et dimanche 24 août, de 9h30 à 16h
    📍 Lieu : CSJR, 7333 rue St-Denis, Montréal
    💰 Coût : Une contribution de 30 $, 50 $ ou 80 $ est suggérée, selon les moyens de chacun et chacune.


    Inscrivez-vous dès maintenant

    Les places sont limitées à 8 personnes.

    Si vous ne pouvez pas participer aux dates indiquées mais que la démarche vous intéresse, vous pouvez nous le mentionner dans le formulaire.

    La justice réparatrice, ça marche : rejoignez-nous le 6 septembre !

    La justice réparatrice, ça marche : venez marcher avec nous le 6 septembre !

    Le CSJR (Centre de services de justice réparatrice) vous invite à prendre part à un évènement unique et porteur de sens : la marche pour la justice réparatrice, le samedi 6 septembre 2025, au parc de la Promenade-Bellerive à Montréal.

    Cette marche est bien plus qu’un simple rassemblement. C’est une mobilisation citoyenne pour :

    • Faire connaître la justice réparatrice et le travail du CSJR
    • Renforcer les liens au sein de notre communauté
    • Lever des fonds pour soutenir nos activités

    Pourquoi marcher avec nous ?

    Parce que la justice réparatrice transforme des vies. Elle permet le dialogue entre des personnes touchées par des violences et des conflits, favorise la responsabilisation, la reconnaissance et la réparation humaine.

    En participant, vous contribuez concrètement à faire rayonner ces valeurs dans notre société. Et surtout : vous nous aidez à continuer notre mission !

    💙 Objectif 2025 : amasser des fonds pour permettre au CSJR de poursuivre ses activités gratuites pour les victimes, les personnes ayant commis des gestes de violence, et la communauté.

    🎯 Chaque don compte ! Le CSJR est un organisme de charité enregistré. Un reçu pour fins d’impôt est émis pour tout don de 20 $ et plus.

    👉 Inscription gratuite ici :


    Informations pratiques

    🗓️ Samedi 6 septembre 2025
    📍 Parc de la Promenade Bellerive, Montréal
    🕘 Accueil dès 9h30 au chalet de parc | Départ à 10h | Fin de la marche à 14h
    👣 Parcours de 4.4 km (pauses témoignages)
    🥪 Lunch au retour au chalet – Apportez votre lunch !

    🌱 Évènement écoresponsable : apportez votre gourde d’eau et un repas sans déchets.
    🚗 Co-voiturage possible (inscrire dans le formulaire d’inscription)


    Impliquez-vous !

    💙 Devenez marcheur·euse ambassadeur·rice
    Contribuez financièrement à notre campagne en invitant vos proches à marcher ou à donner.

    💙 Devenez commanditaire de la marche
    Associez votre entreprise à une cause inspirante et profitez de notre plan de visibilité.
    👉 Consultez notre plan de commandite


    Marcher, c’est poser un geste réparateur. Joignez-vous à nous !

    Debout : Atelier de mouvement dessin sur le thème de la justice réparatrice

    Dans le cadre de la Semaine des victimes et survivants d’actes criminels, nous vous offrons un atelier mouvement-dessin, en collaboration avec la compagnie Montréal Danse et la Société Elizabeth Fry du Québec. Cet atelier est pensé comme un moment où chacune, avec ses expériences et ses particularités propres, peut porter attention à son corps, ses sensations et ses mouvements, dans un espace sécuritaire. 

    La thématique « Debout » a été inspirée par les mots de Geneviève Rioux, porte-parole du Centre de services de justice réparatrice

    « Debout » ouvre peut-être la possibilité d’être « survivace », d’apparaître, de se délier, de trouver de nouveaux chemins, de reprendre pouvoir et de se réapproprier son corps, son espace, son histoire. 

    L’atelier débutera par des explorations en mouvements, animées par Rachel Harris, danseuse professionnelle et facilitatrice depuis 2010 pour Montréal Danse/Danse contre la violence. Il se poursuivra avec une période de dessin, guidée par Valérie Descroisselles-Savoie, formée en art-thérapie et intervenante à la Société Elizabeth Fry du Québec.

    Détails de l’atelier

    👥 Pour qui ? Toutes les femmes intéressées par la proposition de cet atelier, qu’elles soient victimes et/ou judiciarisées, ou non. Aucune expérience en danse, en dessin ou autres compétences spécifiques ne sont requises. 

    🕘Quand ? Mardi 13 mai 2025, de 18h à 20h00 

    📍Où ? Dans les locaux du CSJR (7333, rue Saint-Denis, Montréal)

    👟 Équipement : Apporter des vêtements confortables pour bouger. Il est possible de danser en chaussettes, mais si vous êtes plus confortables en souliers, apportez des espadrilles ou des souliers confortables.

    💲Coût : Contribution volontaire, non obligatoire. Cela contribue à l’organisation de l’atelier.

    📝 Inscription : inscription obligatoire (nous vous contacterons par la suite pour confirmer votre participation) Nombre de places : 12

    Quelques témoignages de notre atelier de novembre 2024

    J’ai vécu cet atelier comme un moment de rencontre avec moi, et entre femmes vulnérables, dans un lieu sécure. Moment de qualité vécu dans la droite ligne du we de guérison des mémoires que je venais de vivre avec le CSJR. Expression corporelle guidée et expression artistique libre: le tout en souplesse avec beaucoup de respect. Ça m’a confirmé sur le chemin que j’en venais de parcourir. Activité à continuer d’offrir absolument!
    Hélène 

    It was such a welcoming and supportive environment. I felt I could really open up and I learned so much! I took away with me a feeling of empowerment and confidence. It truly inspired me!! I took away so much!
    Teresa 

    En ce qui me concerne, l’expérience a été émouvante. L’atelier de danse fait en sorte de se connecter avec son corps, son ressenti et l’espace autour de soi. Un exercice qui a été quelque peu difficile et a fait remonter beaucoup d’émotions sans que je ne puisse vraiment les contrôler. Un mal nécessaire quelquefois pour soulager un peu son âme. L’atelier de dessin qui a suivi m’a permis de méditer en un certain sens, je me suis concentré sur le traits et les couleurs sur la feuille et pendant quelques minutes j’ai pu un peu oublier ma colère et me connecter avec mon enfant intérieur sans trop de douleur.  La bienveillance dans la salle était palpable et  elle a sans nul doute contribué à tout cela. Merci encore de m’avoir permis de participer, le chemin de mon apaisement est encore long, sombre et tortueux mais cet atelier  l’a un peu éclairé…
    Nadia

Centre de services de justice réparatrice | 7333 rue Saint Denis, Montréal Qc H2R2E5 | 514 933-3737 | csjr@csjr.org 

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