Le CSJR est fier de vous présenter son club d’ambassadeurs-rices, créé à l’occasion de son dixième anniversaire. Un grand merci à chacune des personnes suivantes pour leur engagement à nos côtés, ainsi qu’à Céline Bonnier qui a accepté de devenir porte-parole du CSJR en 2016.
Pierre Allard

Après le meurtre de son frère André, Pierre a trouvé dans la justice réparatrice une vision suffisamment forte pour lui permettre de continuer son travail au sein du Service correctionnel.
Depuis 2006, il est Président de Juste.Équipage, un organisme de charité engagé à promouvoir la justice réparatrice et la formation des aumôniers de prison principalement au Rwanda, RD Congo(Goma) et Burundi.
Lorraine Berzins
Lorraine Berzins a travaillé au sein du système carcéral fédéral pendant 14 ans. C’est au coeur de ce vécu, y compris comme victime de prise d’otage, qu’elle a découvert le besoin de chercher une approche autre que le système pénal actuel. Ce cheminement s’est poursuivi au Conseil des Églises pour la justice et la criminologie, qui devint le premier récipiendaire du Prix national Ron Wiebe pour la justice réparatrice.
Elle participe depuis une quarantaine d’années à des expériences de justice réparatrice et de justice collaboratrice à Ottawa.
Brian Bronfman
Brian Bronfman a créé en 2006 la Fondation de la Famille Brian Bronfman qui soutient des initiatives de paix et de résolution de conflits. Il est également à l’initiative du réseau des donateurs pour la paix et du projet Outils de paix auquel le CSJR participe.
Il a donné des enseignements sur la résolution de conflits et a exercé comme médiateur professionnel. En 2010, il a reçu le Prix d’excellence de l’Institut canadien pour la résolution des conflits.
Arlène Gaudreault
Arlène Gaudreault est présidente de l’Association québécoise Plaidoyer-Victimes depuis 1988. Chargée de cours en victimologie à l’Université de Montréal, elle a contribué au développement de plusieurs initiatives visant à améliorer le sort des victimes d’actes criminels. En 1997, elle a reçu le Prix de la Justice du ministère de la Justice du Québec. La même année, le journal La Presse lui rendait hommage en la nommant Personnalité de l’année dans la catégorie « Courage, humanisme et développement personnel ». En 2003, l’Association canadienne de justice pénale lui a décerné un Prix d’excellence et, en 2007, la Commission des services juridiques lui a remis le Prix Robert Sauvé pour souligner son engagement dans la cause des victimes.
Pierre Noreau
Pierre Noreau est professeur à la Faculté de droit de l’Université de Montréal et chercheur du Centre de recherche en droit public. Il œuvre principalement dans le domaine de la sociologie du droit. Pierre Noreau a été Président de l’Association francophone pour le savoir (l’ACFAS) de 2008 à 2012, et Vice-recteur à la programmation et au développement de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) de 2011 à 2014. Politologue et juriste de formation, ses études portent notamment sur la médiation, le règlement non-contentieux des conflits et l’accès à la justice.
Johanne Vallée
Johanne Vallée était, jusqu’à tout récemment, sous commissaire responsable du Québec au sein du Service correctionnel du Canada. Auparavant, elle a dirigé les Services correctionnels du Québec. Pendant plus de 20 années, elle a œuvré à l’Association des services de réhabilitation sociale du Québec en tant que directrice générale. Au cours de sa carrière elle s’est particulièrement intéressée à la place et au rôle des citoyens dans le système de justice pénale, ainsi qu’aux solutions communautaires dans la prise en charge des problèmes de délinquance. La question du partenariat entre les différents acteurs du milieu de la justice est au cœur de ses préoccupations. Il en est de même quant à l’importance de la notion de « justice satisfaisante » et de la justice réparatrice.
Elle fut également vice-présidente du Conseil national de prévention du crime. En 2005, elle reçoit la Médaille de la faculté des Arts et des Sciences de l’Université de Montréal. Médaille octroyée pour carrière exceptionnelle à titre de diplômée de l’École de criminologie. Puis en novembre 2012, on lui remet la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II pour sa carrière.
Céline Bonnier, porte-parole du CSJR
Je soutiens le CSJR parce qu’il est nécessaire d’avoir dans notre société un organisme qui croit à la rencontre avec la réalité.
Je crois, comme le CSJR, que la communication entre les gens qui ont souffert et souffrent encore de certains événements est essentielle.
Une des façons les plus sûres de comprendre un acte criminel dont on a été victime est d’entendre la parole de celui qui l’a commis.
Le CSJR , en organisant des rencontres entre victimes et criminels qui ne sont pas en lien direct l’un avec l’autre, permet la guérison des deux parties.
Ayant été moi-même témoin d’une de ces rencontres je sais pertinemment qu’elles provoquent la reconnaissance des souffrances de l’autre. Et ce n’est que par ce chemin que la guérison peut apparaître.
Je crois que l’écoute et la rencontre vraie est une des solutions les plus sûres pour amoindrir la solitude provoquée par certaines souffrances.